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30 janvier 2018 2 30 /01 /janvier /2018 22:14

Ce jour, nous avons fait notre soutenance de rapport. Alors il fallait marquer le coup... Notre groupe de travail a choisi de manger italien, histoire que ca puisse plaire à tout le monde. Nous étions cinq. Deux jeunes femmes ont choisi des tortellinis à la sauce au gorgonzola. Les assiettes n'étaient pas vides à la fin du repas. Les pâtes farcies arrosées de sauce étaient un peu lourdes ou trop copieuses... Il y a deux salades de sélectionner. L'une comprenait du magret, des pommes de terre et quelques feuilles de salade, tandis que l'autre avait de l'avocat, du canard et un peu plus de feuilles de salade. Là, les assiettes étaient vides. Comme la mienne. Moi j'ai choisi une pizza Cecina avec du thon et des artichauts. Je peux vous assurer que la pâte à pizza est faite maison. J'ai vraiment beaucoup aimé cette pizza.

Une amie a choisi un café gourmand et seuls deux autres desserts ont été commandés : une banana split (moi qui ai fait ma gourmande) et une autre glace avec chantilly et petites tuiles croquantes. J'avais envie de sucré mais pas assez pour déguster seule toute une banana split. Je l'ai partagé avec deux copines. Nous étions dans un coin avec un peu tranquille mais surtout que c'étaient nous qui faisions le plus de bruits ! On assume ! La salle était pleine. Le restaurant existe depuis plusieurs décennies et on voit que le gérant connaît plusieurs clients, des habituels. La décoration est assez simple, avec la thématique de l'Italie bien entendu. Un restaurant agréable et avec des prix raisonnables.

12 Rue Dupont des Loges
57000 Metz
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28 janvier 2018 7 28 /01 /janvier /2018 19:49

J'étais une abonnée pendant les deux dernières années à la Comédie française. Mais cette année, je suis en formation, loin de Paris et surtout, il faut l'avouer j'ai beaucoup moins d'argent. Donc pour profiter de la Comédie française à moindre coût, j'ai tenté l'option. Me voici un dimanche matin dans une salle de cinéma (sans popcorn). Je me cale bien devant, comme pour un film. J'appréhendais la réalisation (film et montage) d'une pièce de théâtre.

Avant le début de la pièce, est projeté un documentaire sur la création de la pièce avec les interviews du metteur en scène Denis Podalydès, du scénographe Eric Ruf et du créateur des costumes Christian Lacroix. C'était intéressant de découvrir leur vision du spectacle, même si c'était succinct.

Comme à chaque fois avec les comédiens de la Comédie française, j'ai été impressionnée par la qualité de jeu. En plus, la pièce de Molière, Les Fourberies de Scapin, est une pièce que j'ai le plus vu (deux ou trois mises en scène différentes). Sincèrement, cette version est cruellement drôle. Le décor décrit le port de Naples. Précisons : les bas-fonds du port de Naples. Cela donne une ambiance de lieu de manigance. Les costumes sont très travaillés et très ajustés à chaque personnage.

J'aurais deux reproches à cette mise en scène : le choix de mettre du nu (voir les fesses de Scapin ne sert à rien) et l'ajout de faux sang sur Géronte puis sur Scapin (totalement inutile, on est au théâtre pas au cinéma !) Cela n'a pas gâché mon plaisir mais fait émettre quelques regrets. On dirait que le théâtre se veut moderne avec ses choix. Je m'en passerai.

C'est un spectacle drôle, cruel et excessivement bien interprété !

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19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 18:11

Le film a déjà sa petite réputation. J'ai emmené mon chéri au cinéma. Nous ne savions quasi rien du scénario. Nous avons choisi le film pour deux raisons : nous aimons l'actrice Frances McDormand et le premier film du réalisateur, Martin McDonagh Bons baisers de Bruges

L'histoire s'articule autour du personnage Mildred Hayes. Elle décide de louer trois vieux panneaux publicitaires pour relancer l'enquête sur le viol et la mort de sa fille. Elle veut que la police n'abandonne pas les recherches. Sa provocation représente une onde de choc dans cette petite ville. Son fils est remué et embêté à l'école. Son ex-mari ne comprend pas. Et chaque habitant se positionne pour ou contre ses panneaux. 

On se trouve un peu dans le même univers que les films des frères Coen. Mais je n'ai pas ressenti l'humour évoqué dans les critiques que j'ai lu et dont mon chéri m'a parlé. Je n'ai ni ri ni souri. Les personnages sont caricaturaux au départ. Mais ils évoluent et m'ont intéressé. Pourtant je ne suis pas sortie de la salle de cinéma très emballée. Je ne me suis pas laissée embarquée. Je suis restée assez insensible en fait. 

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3 janvier 2018 3 03 /01 /janvier /2018 18:42

J'ai encore le plaisir de découvrir des films signés Alfred Hitchcock. Cet après-midi sur France 3, j'ai vu pour la première fois "L'inconnu du Nord-Express". 

Synopsis selon Allociné :  Un champion de tennis est abordé dans un train par un inconnu qui lui propose un étrange marché : il supprime sa femme encombrante si celui-ci se charge d'éliminer son propre père. Croyant avoir à faire à un fou, le tennisman ne lui prête aucune attention. Peu de temps après, sa femme est assassinée...

Alfred Hitchcock soigne toujours ses plans. D'ailleurs, il fait toujours des caméos. Cette fois-ci, il monte dans un train avec une contrebasse. Le train a un rôle important dans le film. C'est le lieu où le fameux tennisman rencontre un inconnu qui croit avoir passé un marché. La mort de la femme du tennisman fait du champion sportif le suspect idéal. Alors comment dénoncer l'autre fou sans être accusé de complicité. 

Ce film est bien mené. Il est palpitant. On s'attache aux personnages. On retrouve le désir d'avoir le meurtre parfait. Il est rythmé. En fait, c'est un film brillant. J'ai été en haleine tout le long du film. J'ai adoré. 

 

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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 19:08

Premier jour de congé. Plaisir du jour : une séance de cinéma. Le crime de l'orient express a été vu et revu dans la version de Sidney Lumet, je l'ai déjà lu également. Je suis une grande amatrice des histoires avec Hercule Poirot et celle-ci a une saveur particulière car il est vraiment tourmenté et s'interroge beaucoup. Alors forcément on peut en conclure que Kenneth Brannagh s'est plaisir en choisissant cette histoire et en incarnant le célèbre détective. En plus, il a le plaisir d'être entouré par une myriade d'acteurs formidables : Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, William Dafoe, Penelope Cruz, Daisy Ridley (qui joue en même temps dans le dernier Star Wars), Judi Dench, Olivia Colman (qui a joué dans Broadchurch), Josh Gad etc.

Les acteurs sont vraiment excellents. Hercule Poirot et Bouc joué par Tom Bateman mènent l'enquête et interrogent tous les suspects. Ce meurtre est très complexe à résoudre. On passe d'un suspect à l'autre. Surtout on découvre les secrets de la victime. 

Les images sont très soignées, les costumes sont très travaillés. J'ai trouvé le train fascinant. Cela rend le film vraiment agréable. La résolution est présentée hors du train. Puis Poirot quitte le train à la prochaine station pour rejoindre une autre aventure. J'ai beaucoup aimé le film et pourtant je ne ressens pas un enthousiasme débordant. Pourtant l'ambiance des livres d'Agatha Christie est bien respectée. Le film est vraiment centré sur Poirot alors que l'intrigue doit être au coeur du film. Peut-être manque-t-il des touches de modernité et un peu d'humour. Le film est un vrai hommage au personnage du célèbre détective.

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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 11:44

Le studio Pixar (appartenant à Disney) propose pour cette fin d'année un dessin animé se déroulant au Mexique. Miguel appartient à une famille de fabricant de chaussures depuis plusieurs générations. Mais lui ne rêve que de devenir musicien comme le grand Ernesto de la Cruz. Un concours de jeunes talents organisé à l'occasion de la fête des morts entraine une dispute avec sa famille et il vole une guitare maudite pour y participer. La malédiction le propulse au royaume des morts. L'aventure commence et il va tout faire pour retourner au royaume des vivants et avoir une bénédiction pour devenir musicien.

Le film est coloré et joyeux. Il n'est pas ponctué de gag, en fait seul Dante m'a fait rire en fait. C'est plus un film sur l'émotion. Il se rebelle contre sa famille qui l'interdit de jouer de la guitare et de chanter. Il n'a pas l'air passionné à l'idée de fabriquer des chaussures toute sa vie. Paradoxalement la musique est mise sur un piédestal mais peu d'airs nous restent en tête à la fin du film. Le marketing ne souhaite pas jouer sur cette corde. Les us et coutumes du Mexique sont mis en valeur. On pourrait s'amuser de voir des clichés avec les mariachis, la symbolique de la fête des morts, les tacos et les pinatas. Mais cela m'a semblé accessoire et finalement le coeur du film c'est l'importance de la musique et de la famille dans un vie.

Alors oui, j'ai versé ma petite larmichette. C'est de l'émotion, c'est beau et simple à la fois. Si on veut faire le difficile : on peut s'interroger sur la temporalité, les quelques anachronismes... Mais très franchement j'ai adoré le film, il me restera une vague de couleurs et d'émotions.

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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 14:24

Film de et par Alain Chabat, Santa & Cie raconte une mésaventure du Père Noël dont les lutins tombent malade trois jours avant le jour de la distribution des cadeaux. Wanda, mère Noël, pousse Santa à réagir et à aller chercher des tubes de vitamine C pour redonner de la vitalité aux lutins. Santa hésite, le traineau n'est pas prêt et puis lui n'a pas l'habitude de voir les gens d'autres jours que la nuit de Noël. Wanda le convainc et le voilà quelques minutes après dans le ciel parti à l'aventure.

Le film  est plein de petits rebondissements et de petits gags. Mais surtout il est rempli de magie. Mon chéri l'a trouvé un peu niais mais moi j'ai beaucoup aimé. J'ai même souvent pensé que ce film mériterait d'être vu à l'international. Il est beau, assez drôle et respecte la magie de Noël. A voir en famille

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23 novembre 2017 4 23 /11 /novembre /2017 13:44

Depuis début novembre, je découvre un nouveau milieu professionnel et un nouveau quartier de Paris. Même si ce quartier a été plusieurs fois traversé. Je suis en stage rue Le Peletier dans le 9ème arrondissement. Et ce midi, j'ai retrouvé mon chéri pour un déjeuner au restaurant. Hier j'ai discuté avec un collègue pour obtenir des conseils. Hier soir, on a regardé sur internet et j'ai eu envie de découvrir Le Chartier.

C'est une brasserie typique avec les serveurs en tablier et gilet. La salle est très grande, la décoration datant du début XXème. J'ai été surprise mais partout dans la salle, il y a des barres en hauteur pour poser ses affaires. Cela fait penser aux vieux trains du début du siècle où on déposait les bagages en hauteur. La salle est très grande et du coup l'organisation avec les chefs de salle et les serveurs nécessitent d'être rigoureuse. Nous sommes installés sur une table de 8 places et la table se remplit à vue d'oeil. On partage la carafe d'eau et le panier à pain avec deux de nos voisins, des touristes coréens venus découvrir des plats typiquement français.

Bouillon Chartier

La nourriture proposée est simple, classique pour une brasserie française. D'ailleurs, le lieu doit être noté dans les guides touristiques, vu le nombre de touristes présents. Mon chéri a mangé une cuisse de canard avec des pommes grenailles et moi j'ai choisi une choucroute. Je me suis fait un petit plaisir avec un pichet de vin blanc. En dessert, il a pris une crème de marron avec chantilly et moi je croyais avoir commandé une poire melba mais à l'arrivée c'était en fait une pêche melba. Tout était bon et vite servi. Mais surtout, ce qui est remarquable, ce sont les prix. Pour la qualité, on a mangé à deux pour 33,10 € (plat + dessert + vin +1 café). Pour une brasserie parisienne, à ce prix-là, on mange juste un menu, là nous étions deux.

C'est une adresse dont la réputation n'est plus à faire et que je suis heureuse d'avoir découvert.

Bouillon Chartier au 7 rue du faubourg Montmartre Paris

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2 novembre 2017 4 02 /11 /novembre /2017 20:12

Adaptation d'un livre qui a eu le prix Goncourt en 2013, Au revoir là-haut est un film poétique, beau et formidable.

Poétique. Car face à une gueule cassée, cet ancien soldat va créer des masques pour retrouver un visage expressif. Etre ingénieux pour faire face à des situations difficiles de l'après-guerre. On sent l'opposition entre les classes sociales et les ambitions. Le moment du film qui se passe au Lutetia utilise les festivités des années folles pour critiquer les bourgeois avec humour et poésie. Tout au long du film, l'amitié entre ces deux hommes si différents est justement présentée.

Beau, parce qu'il y a un vrai travail sur les mouvements de caméra. Des plans sont esthétiques (début dans les tranchées ou l'arrivée dans leur nouveau logement). Mais aussi des personnages beaux par leur profondeur, les yeux d'Edouard devenant son moyen d'expression. Il utilise également ses dessins et ses masques pour dire son état d'esprit. 

Formidable par le jeu d'acteurs. On voit les injustices de l'époque avec des personnages bien dessinés. Laurent Laffitte est cruel, terriblement cruel. Niels Arestrup, père de la gueule cassée et en entrepreneur richissime, est froid mais devient touchant. Les rôles féminins se ressemblent trop, seul bémol à mon avis. Des jeunes femmes des années 1920 avec des looks similaires sont charmantes mais c'est vraiment la petite fille qui est la plus intéressante. La traductrice de cette gueule cassée est légère et arrive à redonner à cet homme un nouveau regard sur ses cicatrices.

L'histoire est basée sur les relations entre ces trois amis. Des tranchées de la guerre 1914-18 aux milieux des années 1920 au Maroc. J'ai passé un moment cinématographique de haut vol. C'est du très beau cinéma français. A voir sans modération.

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29 octobre 2017 7 29 /10 /octobre /2017 20:05

Que faire un dimanche midi ? A part un brunch bien sûr ! Mon chéri n'est pas un adepte des brunchs mais il a bien voulu accepter de m'accompagner à ce restaurant appelé "Mamie m'a dit", situé derrière les Halles de Metz. Le patron a bien voulu nous accueillir mais a précisé que la place était une table pour deux en plein milieu de la salle. Je connais mon chéri et je savais que cela ne lui correspondait pas du tout. J'étais prête à quitter le restaurant pour qu'il se sente bien. Mais il s'est installé et nous avons commandé nos œufs. J'ai pris une omelette traditionnelle et lui une omelette anglaise (bacon-cheddar). En goûtant les deux, j'ai trouvé que le goût était vraiment très proche. Par contre, j'ai trouvé que l'assiette était trop copieuse. L'omelette représentait la moitié de l'assiette et l'autre moitié comprenait des patates et de la salade. J'avais déjà goûté une tranche de quiche et quelques cuillères de salade composée. J'ai pris une salade de fruits en dessert et mon chéri a pris une sélection de petites pâtisseries.

Très franchement, tout ce que nous avons goûté, était bon. Les serveurs étaient très sympas. La décoration était bien en relation avec le nom du restaurant. On est dans le rétro, avec vieux moulins à café, des tableaux et des citations sur les bienfaits d'une mamie. C'est un lieu convivial et agréable.

22, place de Chambre 57000 Metz. Tel 03 87 36 07 93

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