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2 février 2024 5 02 /02 /février /2024 00:29

You've got to put a ring on it

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 10:13

Ce matin fut marqué par la loi des séries, ou la loi de l'emmerdement maximum. Ca commence par le portable de mon chéri dont le réveil a sonné alors que ma moitié était sous la douche. Donc j'ai dû ouvrir un œil pour l'arrêter. Puis mon réveil a sonné et j'ai eu du mal à m'arracher du lit.

Mon chat a failli s'échappait lors du départ de ma mère pour le train.

Je suis déjà en retard de dix minutes, je quitte la chambre pieds nus avec mes chaussettes pour aller mettre mes chaussures dans le salon. Lumières éteintes, je marche dans le couloir et là mon pied et plus précisément mon gros orteil se cogne à un étui de guitare posé au sol.

Après avoir quitté mon immeuble avec une douleur à l'orteil, je traverse l'avenue lorsque le feu piéton est vert. Mais une voiture qui a traversé trop tard tente de reculer pour se retrouver au feu, me recule dessus.

Arrivée dans le bus, je m'assois et me dis que c'est déjà pas mal pour les quelques minutes depuis mon réveil. Dans le bus, un homme et une femme se disputent. Elle l'accuse de lui avoir donné un coup de pied en montant dans le bus, il l'insulte et profère entre ses dents des insultes racistes. C'était tendu, on pouvait le ressentir dans tout le bus. Même le chauffeur tentait de calmer le jeu. Lors de la descente, je me suis écartée et j'ai vite rejoint mon travail pour éviter ce conflit.

En une matinée, c'est beaucoup. Surtout que, comme chaque matin, la seule envie que j'ai, est de rester sous la couette !

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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 16:49

Dans les TGV, il y a le carré familial. Comme son nom l'indique, il est prévu pour les familles qui prennent le train à quatre et pour ainsi avoir un espace pour la famille. Vu les prix des places de train, il est rare que quatre personnes voyagent ensemble de nos jours, alors il arrive que des inconnus se retrouvent face à face dans ce carré familial.

Lors de mon trajet en train de ce week-end, à l'aller, j'ai assisté à une rencontre sous tension. Lors de mon arrivée à ce carré familial, je me suis assise côté couloir. Un vieux monsieur était déjà assis côté couloir à côté de moi et un homme en face de moi. De l'autre côté du couloir, se trouvaient un couple entre 25 et 30 ans. Plutôt jeunes dirons-nous. Au premier abord, ils ne paraissaient pas antipathiques. Ils ont même proposé leur aide à une dame âgée pour ranger sa valise. Mais il ne faut pas se fier aux apparences.

Dans ce carré familial, le couple était côte à côté. Les deux places devant eux ont été occupées par deux dames, probablement retraitées. J'ai entendu qu'entre elles, elles ne parlaient pas français, mais une langue d'Europe de l'est. A leur arrivée, j'ai entendu la jeune fille se plaindre d'avoir reçu un sac sur son pied. Quelques temps plus tard, j'ai entendu la jeune fille se plaindre à son compagnon du non respect de l'espace restreint au niveau des pieds. Mais le pompon a été atteint quand elle a souhaité s'endormir et que la retraitée d'en face a fait du bruit en utilisant la poubelle située sur le côté fenêtre. La jeune fille a été réveillée par ce bruit et a commencé un discours à son compagnon sur le manque de respect des dames d'en face.

Du temps a encore passé avant que la discussion s'entame entre les deux côtés du carré familial. Une des deux retraitées parlaient français. Lorsque la jeune fille s'est adressé à elle demandant le respect de l'espace restreint pour les pieds, la dame lui a rétorqué qu'elle était agressive depuis le début. Chose avérée ma cocotte. La discussion fut de courte durée car le dialogue n'était pas possible entre ces deux côtés du carré. La jeune fille a tenté de trouver une position pour dormir avec son compagnon. Mais, lui, avait une position où le sac tomba sur une retraitée, où les pieds dépassaient de l'espace réservé. Les retraitées n'ont rien dit.

De mon côté, il est arrivé une fois pendant le voyage que le sac de l'homme en face de moi s'affale sur moi. Il s'est excusé, j'ai souri. Un sourire simple et plein de sens. Je surveillais où étaient ses pieds pour pouvoir déplacer les miens. Cela m'a semblé simple. Sans qu'aucune agression n'arrive. Sur le trajet de retour, j'ai entendu sur le quai d'arrivée, un couple se plaindre du carré familial. Je n'ai pas entendu les détails de leurs aventures, mais partager un espace si restreint pour 8 pieds et des sacs représente un moment de lutte pour certains.

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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 16:30

Le panel des relations sociales est très large. Cela va du camarade de classe/du collègue de bureau aux amis les plus intimes. Avec entre ces deux extrêmes des quantités de relations plus ou moins sincères existent.

Le milieu professionnel est riche d'exemples des relations que nous pouvons établir. Il y a les relations hiérarchiques avec nos chefs. Il y a des relations polies avec des collègues que nous fréquentons que peu souvent. Parfois quand nous avons un peu de chance, nous pouvons sentir quelques affinités avec un ou deux collègues. Alors des discussions plus personnelles peuvent survenir. Je dis cela parce que par expérience, j'ai remarqué que j'avais tendance à parler trop et trop tôt. Si je parle de détails personnels à des collègues où la confiance n'est pas encore établie, il y a un effet boomerang. Une remarque me revient dans la gueule plus ou moins vite. Mais toujours de façon désagréable.

Du coup, cela m'amène à m'interroger sur les relations sociales. Je me pose souvent la question si je suis asociale ou pas. Je sais que je suis polie et souriante. Mais être sociale c'est sûrement plus que ces interactions basiques. C'est savoir être hypocrite mais pas trop, savoir être sincère mais pas trop. Dans le milieu professionnel, il est important de se protéger. C'est un milieu de requins.

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23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 23:33

Non, on n'est pas moche avec des lunettes !

Je porte des lunettes depuis mon entrée en sixième. A la fin du CM2, un rendez-vous chez le médecin m'a informé que j'étais myope. Et me voilà avec des énormes lunettes à bord bleu pour mon entrée au collège. J'ai changé de paires de lunettes tous les deux ans. Parce que ma vue changeait mais aussi parce que je cherchais encore LA paire qui me conviendrait. Finalement je ne l'ai trouvé qu'il y a peu, il y a 4 ans. Mais même avant d'avoir trouvé la paire qui me rendait jolie, je ne me serais pas imaginé sans lunettes. C'était comme être nue. Rares sont les ami(e)s qui me connaissent sans lunettes. Je les enlève la piscine ou au moment d'aller dormir c'est donc assez rare qu'on me voit ainsi. Maintenant cela fait partie de moi. Je réfléchis à mes coiffures ou à mon maquillage en pensant au fait que j'ai des lunettes. Ce que les coiffeurs ne font pas forcément.

Quand on voit comment les cinéastes (et Allociné) imaginent les choses, on remarque une chose les lunettes font partie d'une panoplie avec les appareils dentaires pour la mochitude. Notez également que dans le monde de la télévision, les porteurs de lunettes ne sont que très très peu représentés. On peut citer Audrey Pulvar (s'il te plait, conserve tes lunettes !). Les autres passent en général aux lentilles. Les nombreux coachs bien-être de la télé ne militent pas assez pour la beauté de lunettes. Il suffit de bien les choisir pour qu'elles mettent en valeur nos yeux et la forme de notre visage. Donc assumez vos lunettes et arrêtez de dire qu'enlever ses lunettes rend plus beau !

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18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 20:01

Je ne suis pas du genre à me mettre en valeur. Mais de temps en temps j'ai envie de faire des efforts. Ce vendredi, j'avais décidé de porter un robe mauve, longue jusqu'à mi-cuisse avec des bottes, des bas et une veste blanche. Après le travail, une collègue m'a proposé d'aller voir un concert au centre culturel irlandais. C'était une soirée très sympa avec en première partie un jeune homme et sa guitare et en seconde partie, Bronagh Gallagher. En sortant, j'ai pris le bus jusqu'à Bastille. Pendant le trajet, j'ai discuté avec une autre collègue. Le trajet était plaisant. En sortant du bus, j'ai hésité quelques minutes. Est-ce que je rejoins mon chéri chez ses parents ? Est-ce que je prends telle ou telle rue ? Me voilà boulevard de Bastille à marcher, il y a du monde dans la rue. J'entends deux hommes assis sur un banc remarquer la beauté de mes cuisses. Je traverse la rue, de toutes façons je vais devoir tourner rue de Bercy dans peu de temps. Avant que je tourne, je vois à côté d'un parcmètre un mec se branler. Je tourne à gauche. Mais très vite, j'ai la sensation d'être suivie. Je me dis que je me fais un flip pour rien. Mais au bout de quelques pas, je revois ce même mec en train de se branler. Il me touche le bras et je crie "ne me touche pas!" J'accélère le pas, il y a un groupe de jeunes gens bien habillés et je me faufile entre eux pour essayer de le semer. Très vite, il se retrouve encore à côté de moi en continuant à se branler. Je me rapproche de plus en plus de mon domicile et je pense que je vais le semer sans problème. J'ouvre la porte avec le bip mais là, en quelques secondes, il a mis sa main sur mes fesses. J'ai senti sa main sur ma culotte. J'ai crié, fermé la porte, j'aurais préféré lui claquer la porte sur sa gueule. J'ai couru à mon étage et j'ai ouvert et fondu en larmes. Je me suis senti sale. Je tremblais d'horreur. Le pire c'est que les premiers sentiments qu'on ressent c'est du dégoût et de la culpabilité. J'ai eu honte d'avoir choisi ces vêtements, d'être sortie sans mon chéri, d'avoir porté cette robe si courte, d'avoir mis des bas et non des collants. Mes idées étaient bien sûres embrouillées et incohérentes. Mais je pleurais tellement. J'ai réussi à un peu me calmer pour appeler mon chéri et qu'il rentre de chez ses parents. Il est rentré très vite et n'avait qu'une envie frapper ce pervers. Moi je pleurais dans ses bras. J'ai eu envie de brûler cette robe. Mes remarques n'avaient pas de sens, mais je me sentais sale. Je sais qu'il n'y a pas de vol, ni de viol, mais cette main sur mon cul c'est une agression physique et psychologique.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 14:12

La victoire est au niveau de l'installation de la lingerie fine. Ce que j'avais prévu de porter mardi, j'ai réussi à le mettre jeudi. Mais il a fallu de la patience et des mains supplémentaire. J'ai donc mis une guêpière. J'ai accroché devant puis tourné. Mais il fallu que mon compagnon attache les trois dernières accroches. En dessous j'avais déjà mis des sous-vêtements. Là se posait la question de comment accrocher les bas. J'ai facilement mis l'attache de devant. mais celle de dernière je me tordais dans tous les sens pour essayer de comprendre dans quelle position je devais être pour arriver à l'attacher. Il a fallu que je montre à mon chéri la manière sur l'attache de devant pour qu'il fasse celle de l'arrière. Au final, nous avons pris 15 minutes pour tout attacher. J'ai enfilé une robe, qu'il a dû encore une fois m'aider à fermer. Je n'avais plus le temps pour me maquiller ni pour réfléchir à quelles chaussures iraient le mieux avec cette tenue. J'ai enfilé des escarpins marrons et quelques temps après sur le chemin pour aller au travail, je me suis dit que cela n'allait pas du tout. La robe était noire à pois blancs. Les bas étaient noirs. Donc les chaussures auraient dû être noires. Enfin bon. J'ai privilégié le confort pour les pieds car le reste... Ce n'était pas du tout confortable. La guêpière me faisait mal au niveau des aisselles. Les attaches des bas n'étaient pas agréables ni en marchant, ni en s'asseyant. Mes bourrelets ont fait craquer la doublure de ma robe. Et honnêtement, je ne me suis pas sentie ni sexy, ni belle, ni jolie. Juste un peu fière d'avoir réussi. La victoire fut faible.

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 18:13

En regardant les émissions relooking, on essaie tant bien que mal d'appliquer quelques uns des conseils entendus encore et encore. Exemple fait avec l'émission Belle toute nue, William Carminola rabache à toutes les femmes que le choix du soutien-gorge est fondamental. Souvent pour les femmes rondes, il conseille aussi un body gainant, histoire de gommer les bourrelets en lissant le tout.

Comme un magasin dans mon quartier liquidait des vêtements et de la lingerie pour grandes tailles, je me suis dit que ce serait l'occasion. Ben l'occasion a fait le larron et moi je me retrouve le dindon de la farce. Lors de cet achat, j'ai dépensé plus de 300 €. J'ai acheté trois paires de bas, un soutien-gorge, une guêpière et un pull. Le pull a vite été adopté. Par contre, le reste... Commençons par le soutien-gorge. C'est une grande taille et pourtant il y a des petits coussinets. Je n'avais pas acheté depuis mon cancer du sein donc depuis plus de 3 ans. Je ne m'étais pas tellement trompé sur la taille à choisir mais j'ai la sensation que tout est compressé avec ces coussinets. En plus la couleur ne plaît pas à mon chéri. Passons enfin à l'objet du délit. J'ai voulu croire que je pouvais être sexy. La taille de la guepière n'est pas tout à fait bonne, Elle est bonne au niveau du ventre mais la taille du soutien-gorge est beaucoup trop grande. Il m'a fallu, chez moi, essayer à trois reprises pour trouver le moyen simple pour la mettre. Reste à installer les bas. Et cela je ne l'ai toujours pas trouvé. Aujourd'hui encore, bien décidée à mettre une robe avec la guepière, les bas et des bottes, j'avais presque fini ma tenue. Mais je ne trouve pas le moyen d'accrocher le bas à l'arrière. Voyant l'heure avancer, je m'énerve, j'enlève tout et je change totalement de tenue. Les bourrelets ressortent tous de la guepière, j'enfile mes collants (anti-sexy au possible) et je mets une chemise et une jupe, je pars les larmes aux yeux, en espérant qu'une jour, j'arriverai à terminer cette tenue que j'espère vraiment sexy.

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 16:29

 

 

Grande fan de Buffy, je pourrais vous raconter le premier épisode de la série dans les moindres détails. En regardant le pilote réalisé par Joss Whedon, je m'étonne des différences entre les deux. Un pilote de série, pour ceux qui ne seraient pas au courant, sert au réalisateur à démarcher les différentes chaînes et les différents potentiels producteurs pour trouver des fonds afin de lancer la série. Ce pilote est excellent. Je dirais même plus, il est meilleur que le premier épisode de la série. La seule différence positive entre les deux est le changement d'actrice pour Willow. Alyson Hannigan manque dans cette version. Mais le scénario est meilleur. Le passage supprimé dans le 1er épisode où Alexander et Buffy décrivent les divers groupes présents dans les lycéens du Sunnydale Highschool est très juste et aurait mérité d'être conservé. Dans le pilote, le rôle de Darla est très secondaire. Elle fait l'ouverture et la fermeture, si vous me permettez la formule. Dans la première saison, son rôle est mal exploitée. Alors que dans les saisons suivantes, Darla est présentée comme un démon puissant et vicieux, dans la première saison, elle est une caricature des blondes écervelées sans personnalité. Dommage. Dernier différence, les décors, le lycée est le même. Cependant deux changements notables : la bibliothèque et le lieu de combat de la fin. Etonnament je préfère la version du pilote. Un combat dans un amphithéâtre a quelque chose de significatif (le spectacle se situe dans ces moments-là de la série). Et la bibliothèque est sur deux étages, avec un joli escalier. Une précision, les dialogues du pilote sont très justes et percutants. 

Je conseille à tous les fans d'histoire de vampires de regarder cette vidéo et d'en profiter. 

 

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 23:05

Regard posé sur mes pieds

Un pas devant l'autre sur le bitume

Mon ombre bouge au grès des lampadaires

Une ville, la nui, des ballades, un ennui

 

Les passants me font chier

Chaque immeuble s'exprime et fume

Je sors de chez moi pour prendre l'air

Une ville, la nuit, une ballade, mon ennui

 

Mon ombre ne me ressemble pas longtemps

Chacun de mes pas l'étire, l'allonge

ou la fait disparaître quelques temps

Mon parcours sans but m'emène rue Monge.

Une ville, la nuit, une ballade dans Paris.

 

Les rues s'enchaînent mais ne se déchaînent pas

J'allume une clope au détour d'une rue

Le tabac m'ennivre et la ballade me desaoule

Mon esprit se délite à chacun de mes pas

Pars, la nuit, ma ballade, mon désir

 

Je fuis les gens, je fuis le jour.

La nuit permet d'éviter les saluts, les bonjours

Pas de sourire, pas de politesse

Juste moi, mes pieds et ma cigarette

Mon désir, cette nuit, notre ballade, Paris

 

Mes pieds m'emportent d'arrondissement en

quartiers parisiens. La ville vit sans moi.

Je vis en elle. Seules les pierres semblent me voir.

La nuit m'enveloppe. Paris enlève mon ennui.

Ma ballade finit dans mon lit. Clope finie.

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