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14 janvier 2024 7 14 /01 /janvier /2024 23:07

Du 17 octobre 2023 au 21 janvier 2024, la BNF François Mitterrand propose une exposition sur le Noir & Blanc dans la photographie. Les oeuvres présentées sont très variées, de photographies du XIXème siècle au XXIème siècle, d'artistes de divers pays, des esthétiques très variées. Cela offre une variété passionnante de photos. 

Je n'ai pas accroché à toutes les propositions, mais il y a tellement d'oeuvres que j'y ai trouvé des photos très intéressantes et que je recommande cette exposition à tous les amateurs de photographies.

Plus d'informations sur le site de la BNF.

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13 janvier 2024 6 13 /01 /janvier /2024 22:48

Du 26 septembre 2023 au 17 mars 204, l'institut du monde arabe propose une exposition autour des Parfums d'Orient. 

Avec des dispositifs permettant de sentir les odeurs spécifiques des parfums d'Orient, le spectateur déambule devant des oeuvres, des photos et des objets présentant la culture des parfums dans les différents pays. 

Comme j'y suis allée un samedi, il y avait beaucoup de monde. Et à chaque fois qu'une odeur était à découvrir, une queue se formait et bougeait très lentement. Je préférais me promener et lire les cartons plutôt de piétiner. Puis mon esprit s'est mis à divaguer. Je trouvais étrange ce terme d'orient où se regroupent des pays si différents que les pays du Maghreb et ceux de la péninsule arabique. Je ne connais pas assez les cultures orientales, mais je m'interroge si, par exemple, les habitudes dans les hammams sont identiques dans tout l'Orient. 

Cette exposition est intéressante et bien documentée. Mes interrogations ne sont pas spécifiques à l'exposition mais bien à l'institut du monde arabe, dans sa définition même. Et je n'ai pas de réponse...

En tout cas, vous pouvez découvrir de nombreux aspects des parfums : https://www.imarabe.org/fr/expositions/parfums-d-orient

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24 novembre 2023 5 24 /11 /novembre /2023 22:29

J'ai été plus enthousiaste avant le spectacle qu'après. J'étais excitée d'y aller. J'avais hâte de retrouver les tubes, de découvrir l'histoire, de voir la mise en scène.

Le spectacle est programmé à la Seine musicale, nous étions placées plutôt au fond. Devant nous, il y avait trois trentenaires qui étaient surexcitées. Les bras en l'air, elles dansaient et chantaient sans arrêt. Je les trouvais assez agaçantes. J'ai compris un truc assez vite : les spectateurs ne venaient pas forcément voir une comédie musicale mais voir un concert voire pire faire un karaoké. J'entendais tout autour de moi des spectateurs chanter à tue-tête. Je suis convaincue que ces gens-là n'ont pas dû suivre l'histoire, les interactions entre les personnages, l'évolution de la narration.

Je ne suis pas fan des comédies musicales qui sont totalement chantées. Je préfère quand cela alterne des moments parlés et des moments chantés. Les chansons qui ne font pas partie des tubes, ne sont pas terribles. La mise en scène de Thomas Jolly s'appuie beaucoup sur l'utilisation des spots et des jets de lumière. C'est plutôt intéressant, parfois même assez joli. J'ai aimé la scène où la serveuse automate chante Ziggy, la mise en scène était simple avec un guitare-voix très doux. Par contre, la chanson "Quand on arrive en ville" était avec une mise en scène qui manquait d'aplomb. Ils ont essayé de faire les loubards violents, mais la scène ne fonctionnait pas. D'ailleurs, je trouve que la tessiture de voix des personnages masculins était tellement proche qu'il était compliqué de les distinguer.

Globalement j'ai plus apprécié la première partie que la seconde partie après l'entracte. En effet, dans cette seconde partie, j'ai trouvé les chansons très criées, ne permettant pas d'entendre les paroles. Alors qu'au départ je suivais bien la narration, dans la seconde partie, je n'ai pas tout compris. Quelques scènes m'ont échappé. Toutefois, j'ai été très touchée par la scène finale avec Stone. Seule en scène, la voix était claire, belle et l'émotion palpable. Un grand bravo à Alex Montembault pour son interprétation.

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2 février 2023 4 02 /02 /février /2023 21:56

Composée et écrite par Jean-Felix Lalanne, Al Capone est une comédie musicale qui ne se veut pas un biopic. En effet, c'est l'histoire d'Al Capone qui reçoit sa soeur venue de New York et qui tombe amoureuse de son ennemi, Eliot Ness. Evidemment les amoureux vont être confrontés au refus du gangster et la jeune soeur va essayer d'éviter l'affrontement des mâles. La comédie musicale s'appuie sur les ressorts de Roméo et Juliette. Le réel Al Capone n'avait pas de soeur mais trois frères. Donc le coeur de l'intrigue proposé dans cette comédie musicale est bien loin de la réalité. Ce n'est pas une réalité un peu romancé mais bien une histoire inventée à partir d'une figure mythique de gangster.

Al Capone est interprété par Roberto Alagna et Eliot Ness par Bruno Pelletier, la soeur Rita par Kaina Blada  et la maitresse du gangster Lili, par Anggun. J'ai compris que le public ce soir-là venait pour Roberto Alagna. A la sortie, j'ai entendu des spectatrices exprimant leur admiration pour sa puissance vocale et critiquant la voix d'Anggun. La moyenne d'âge du public était quand même très âgé, avec cheveux gris et blanc. Il y avait au moins deux groupes que j'ai remarqué lors du placement des ouvreuses.

J'ai longtemps hésité avant de prendre une place. J'ai écouté quelques extraits et j'ai choisi de tenter le coup. Très franchement à la fin du spectacle, j'ai regretté ma tentative. L'histoire n'est pas intéressante. J'ai aimé les chansons et les danses qui s'inscrivaient bien dans l'époque, comme le charleston ou le jazz. Mais les chansons plus typiques "comédie musicale française" ne m'ont pas plu. Par contre, les chansons chantées en italien par Roberto Alagna apportaient de la douceur et étaient très jolies. Je ne suis pas une fan de Roberto Alagna, mais j'ai bien aimé l'interprétation de Bruno Pelletier, d'Anggun et de Kaina Blada. Leurs voix semblaient être plus adaptées à l'exercice de la comédie musicale alors que la voix du tenor me semblait trop poussée, trop lyrique. J'ai trouvé la voix d'Anggun vraiment belle, mêlant puissance et douceur. Les costumes étaient parfaits pour refléter l'époque. Le décor était très changeant, passant du bar, à la rue, à une chambre puis au commissariat. C'était bien représenté et fluide. Globalement, j'ai été déçue, ce n'est pas le genre de comédie musicale que j'apprécie. J'ai bien conscience du travail mais j'aurais voulu plus de jazz, de rythme. Je crois que c'est vraiment la composition et la création musicale où j'ai le moins adhéré. Je trouve top d'avoir de la musique en direct avec l'orchestre au haut de la scène. La mise en scène est ingénieuse, sans trop en faire. Peut-être que les amateurs des comédies musicales dans le style de Notre Dame de Paris, ou le Roi Soleil ou  Roméo et Juliette seraient plus réceptifs à la proposition.

 

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21 janvier 2023 6 21 /01 /janvier /2023 23:31

C'est le premier spectacle de RB Dance company, fondée en 2018 par Romain Rachline Borgeaud. Cette compagnie a été finaliste de "La France a un incroyable talent", l'année de sa création. Mais c'est en 2019, que nait le spectacle Stories, entièrement dansé et narratif.

La danse proposée est composée de claquettes et de mouvements inspirés des comédies musicales chorégraphiées par Gene Kelly. Je ne m'y connais pas assez dans l'art chorégraphique pour avoir les termes exacts. Mais les mouvements proches du sol se complètent avec des sauts et l'énergie des danseurs est belle et communicative.

La narration se focalise sur un jeune homme, acteur dont le réalisateur va développer une emprise sur son acteur fétiche. On passe de scène en scène par les mouvements des plusieurs escaliers et de quelques accessoires. Les décors sont simples, efficaces et beaux.

Les 10 danseurs débordent d'énergie. Seul le jeune acteur reste dans son rôle, les autres artistes changent de costumes et de personnages. Le style des costumes situe l'histoire dans les années 1940.

Si je devais faire quelques remarques, ce serait sur la bande-son. J'ai apprécié la musique, mais le son très fort a couvert parfois le bruit fait par les claquettes. Comme je comprenais les paroles en anglais, j'ai remarqué que cela apportait un peu à la compréhension des sujets abordés. En discutant avec mon amie, elle m'a expliqué ne pas avoir fait attention aux paroles. Elle s'est focalisée sur la danse et moins sur l'histoire. J'ai trouvé ce spectacle incroyablement beau, rythmé et moderne.

A Paris et en tournée : https://www.rbdancecompany.com/tourneestories

Stories
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27 octobre 2022 4 27 /10 /octobre /2022 22:16

 Cette création regroupe dix danseurs du Ballet Preljocaj et dix danseurs du Ballet de l'Opéra nationale de Bordeaux. La musique est une création de Thomas Bangalter, un du duo des Daft Punk. Il a composé une partition pour l'orchestre de chambre de Paris, composé de 54 musiciens. Le chorégraphe s'attendait à avoir un peu de musique électronique mais Thomas Bangalter a préféré se concentrer sur des instruments à cordes et à vent.

Le chorégraphe Angelin Preljocaj se nourrit des mythologies antiques et modernes pour construire un spectacle long d'1h30. Je n'ai pas compris toutes les références. J'ai aimé les moments d'ensemble, j'ai apprécié les chorégraphies où je comprenais les thématiques abordées. Pourtant, j'ai trouvé le spectacle trop long et je me suis parfois ennuyé. Lors du dernier spectacle du chorégraphe Gravité, j'ai été prise par les émotions, par la beauté du geste, par le rythme de la musique et par les costumes simples. Ce nouveau spectacle Mythologies m'a paru trop démonstratif et didactique. A vouloir trop en faire, on se perd dans tous ces récits. Une petite déception, surtout que très souvent j'aime beaucoup les propositions de Preljocaj.

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21 septembre 2022 3 21 /09 /septembre /2022 23:54

J'ai découvert d'abord le lieu : la Seine Musicale sur l'île Seguin à Boulogne Billancourt. Un lieu moderne spacieux où on peut se restaurer. La salle de spectacle ressemble aux salles de concert des Zeniths. Très grande, sombre, très noire, un peu froide.

Nous étions placé côté cour avec une vue dégagée. Le début du spectacle filme un tableau où on écrit Roméo et on voit l'acteur, puis Juliet avec un autre acteur. Cela dépend des soirs mais pour nous, ce sera deux hommes qui danseront l'amour sur la musique de Prokofiev. Connaissant bien la pièce de Shakespeare, j'ai été attentive à retrouver les grands moments du récit. J'ai bien retrouvé Mercutio et Tybalt. Il n'y a pas le curé, donc pas de mariage, mais le récit se devine et se dessine avec les mouvements de danse. J'ai eu un coup de coeur pour le danseur qui interprete Mercutio.

L'utilisation de la caméra permet des gros plans, mais surtout de voir les coulisses ou l'extérieur de la scène. C'était utilisé assez intelligemment. Mais l'équivalent de la scène du balcon s'est déroulé entièrement en extérieur et cela m'a semblé un trop long. Lorsque la caméra a filmé du plafond les parties dansés en groupe, j'ai trouvé cette proposition magnifique. Ce type de chorégraphie est une danse contemporaine (et non moderne) où les gestes du classique se retrouvent et s'expriment. Je n'avais jamais vu de spectacle chorégraphié par Benjamin Millepied et j'ai été conquise. C'était léger et fort à la fois. J'ai trouvé une grande beauté et un sens du plateau dans  ce spectacle.

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15 septembre 2022 4 15 /09 /septembre /2022 00:37

Rachid Ouramdane collabore avec la compagne XY pour proposer ce spectacle mêlant danse et cirque. Ce sont dix-neuf acrobates sur la scène du théâtre national de Chaillot. Cela commence au sol, puis cela s'élève. Un danseur monte sur les épaule d'un autre danseur. Ils se déplacent comme des oiseaux en nuée. Plus le spectacle avance, plus les danseurs prennent de la hauteur, jusqu'à 4 danseurs en hauteur. Il s'envolent et plongent d'une hauteur qui m'angoissait. C'était impressionnant. Ils volent de bras en bras. Tout se déroule en confiance entre les danseurs. Cela donne un spectacle mêlant voltige et poésie.

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7 août 2022 7 07 /08 /août /2022 15:02

Du 6 avril au 4 septembre 2022, le musée de la vie romantique, situé rue Chaptal dans le 9ème arrondissement de Paris, propose une exposition sur le thème des héroïnes romantiques. Dans quatre salles réparties dans deux maisons, on découvre des tableaux peints au cours du XIXème siècle qui représentent des femmes réelles ou fictives, des figures du romantisme.

A la vue des représentations proposées, elles ont un point commun, une fin tragique (mort, assassinat, suicide...). Elles sont présentées comme des objets de désir, avec des faiblesses, des histoires d'amour tragique. Exemples : Juliette de Roméo et Juliette, Ophélie d'Hamlet, parmi les héroïnes de Shakespeare, mais aussi des personnages de la mythologie grecque comme Sapho. J'ai été surprise d'y voir également la figure de Jeanne d'Arc qui pour moi n'a rien d'une héroïne romantique. Cependant au XIXème siècle, Fragonard l'a dessiné avec des cheveux longs et un drapé tout en délicatesse. Autre exemple historique avec Marie Stuart peint par Théodore Chasseriau. Je connaissais de nom ce peintre mais c'était la première fois que je voyais ses oeuvres. Dans la dernière salle, se mêlent réalité et fiction car les figures représentent des artistes interprétant des héroïnes de fiction, comme Gisèle, Desdémone ou Cléopâtre. C'est l'occasion de voir un costume de scène ou une vidéo d'extraits de films.

Je n'étais jamais rentrée dans ce musée de la Ville de Paris. J'ai trouvé la scénographie assez bien faite, mais elle semble avoir été conçue pour être vue dans un sens précis et moi je me baladais un peu partout dans la salle en découvrant les informations un peu en décalé, mais cela n'était pas gênant. Dans la troisième salle, il était proposé des extraits sonores avec le détail sur un panneau, mais il n'y avait pas de moyen de savoir quel extrait était diffusé au moment où on commençait l'écoute. Cela manquait de clarté. C'est un détail car sur l'ensemble des œuvres proposées, les explications étaient lisibles et très complètes. C'est une exposition que je conseille, où on revoit ses classiques et on apprend beaucoup.

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17 janvier 2022 1 17 /01 /janvier /2022 17:59

Le musée Jacquemart-André propose jusqu'au 24 janvier 2022 une exposition sur l'artiste et designer Alessandro Filipepi dit Sandro Botticelli. Cet artiste, emblématique de la Renaissance italienne, s'illustre dans la peinture, dans la calligraphie et le design. Après une formation sur chevalet, il s'intéresse à la fresque. Les thèmes sont essentiellement religieux, avec de nombreuses vierges à l'enfant mais également historiques.

L'exposition montre l'influence de Filippo Lippi, son formateur. Elle explique bien l'impact du chef d'atelier et de la répartition des tâches entre les artistes. L'apprentissage se base souvent sur la copie. Cet exercice de la copie sert autant pour la formation que pour la stratégie commerciale. On parlait pas autant qu'aujourd'hui d'oeuvre originale. Une oeuvre sortie d'un atelier était une collaboration menée par Botticelli. Son style va se distinguer et notamment être reconnu par la famille Medicis. Le portrait de Laurent le Magnifique est dans la même salle que les illustrations de la Divine Comédie de Dante. C'est dans la salle suivante que se trouvent les tableaux les plus beaux de l'exposition. Ce sont des Venus avec des références antiques et d'une beauté époustouflante. Les dernières salles présentent des oeuvres religieuses.

Je trouve comme à chaque exposition dans ce musée que huit salles pour 17€, c'est un peu cher ou un peu court. L'exposition est très intéressante et cet artiste est un marqueur de la Renaissance. J'ai passé un certain bon moment et j'ai été surprise par le monde qui était là pour un lundi soir.

Botticelli, artiste & designer
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