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2 avril 2024 2 02 /04 /avril /2024 22:04
Brassière croisée 1 an

Modèle issu du magazine Layette de phildar printemps été 2006.

Avec la laine chat botté en 100% laine.

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5 mars 2024 2 05 /03 /mars /2024 22:33

 Dès sa sortie, j'ai eu envie de découvrir ce film. Mais j'ai mis beaucoup de temps avant d'aller le voir. Finalement, j'ai apprécié chaque moment.

Cela se passe en France mais dans un monde différent de ce qu'on connait. Une mutation touche certains humains qui se transforment en animaux. Romain Durais incarne François, le père d'Emile. La mère d'Emile est touchée par les mutations. Il est prévu qu'elle rejoigne les Landes, un lieu prévu pour soigner les personnes dans cet état. Sur le trajet, le bus a un accident et les patients se sont échappés. François va tout faire pour retrouver sa femme. Leur emménagement dans les Landes se fait l'année de Terminale d'Emile. Une année de crise d'adolescence, de découverte du corps et de la sexualité.

Ce film fantastique est très beau. Tout est très soigné : le son, les images, les couleurs, les personnages, les animaux en devenir... C'est un film ambitieux. J'ai été impressionnée par cette ambiance, par le jeu des acteurs, par cette forêt dense et effrayante. Mais c'est aussi un film avec plusieurs sous-textes sur le traitement de l'autre, de l'incompris, sur l'adolescence, sur l'altérité, sur l'amour sous toutes ses formes. J'ai trouvé la proposition assez dingue, pleine d'énergie. Un film fou !

Le règne animal
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3 mars 2024 7 03 /03 /mars /2024 21:55

Cela se passe à Londres dans un immeuble vide où seuls vivent deux hommes Adam et Harry. Ils se rencontrent, s'apprivoisent, se draguent.

Adam est auteur, il commence à écrire sur la période où ses parents sont morts dans un accident de voiture : 1987. Il va d'ailleurs repartir dans sa ville natale, revoir sa maison et discuter avec sa mère et son père, leur donner de ses nouvelles. Il va leur raconter sa vie actuelle, son homosexualité, sa vie solitaire.

C'est un film assez lent, assez introspectif. Andrew Scott joue à la perfection. Je n'allais voir le film que pour sa performance. Je n'ai pas été déçue du tout. Il est émouvant. Je ne dévoilerai pas les rebondissements, les moments d'émotions. Cela donne le sel au film. Ce n'est pas un film facile d'accès, cela parle de la solitude, de l'homosexualité, de la famille... C'est un peu un mélo, mais c'est surtout beau. Cela parle essentiellement du deuil, comment faire son deuil alors qu'on perd ses parents, en étant enfant. On a tellement besoin de leur regard pour grandir. J'ai trouvé cette oeuvre touchante et triste, sans être larmoyante.

Sans jamais nous connaître
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27 février 2024 2 27 /02 /février /2024 22:29

Pièce écrite et mise en scène de Alexis Michalik, Passeport commence dans la jungle de Calais. Un homme est retrouvé blessé et amnésique. Il a son passeport sur lui et les associations humanitaires l'aident pour qu'il soit soigné. Issa, jeune Erythréen, va chercher du travail et ainsi va commencer à cuisiner. D'abord dans la jungle de Calais. Puis partout où on lui permettra de cuisiner. Il se lie d'amitié avec un Syrien et un Pakistanais. On suivre ses péripéties pour demander la nationalité française. Sa rencontre avec une bibliothécaire. Mais sa mémoire va lui jouer des tours et je vous laisse découvrir le joli final.

La mise en scène est pleine d'idées ingénieuse. Avec quelques sacs, des cartons, des ustensiles, on change en à peine quelques secondes d'un lieu à un autre. L'immersion est renforcée par l'utilisation par une projection en fond de scène. C'est dynamique et fluide.

Le propos m'a semblé au milieu de la pièce, un peu trop politique. C'est à dire que j'ai craint que le propos de Michalik soit de marteler un message. Au milieu, un discours plein d'énergie et de conviction a provoqué des réactions dans le public (comme un meeting politique). J'espérai que le final reste surprenant, romanesque, comme il sait s'y bien faire. Et bien oui ! Il a su manier toutes les armes : du romanesque, des rebondissements, des comédiens de grande qualité.

Au théâtre de la Renaissance jusqu'au 31 août 2024

Passeport
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24 février 2024 6 24 /02 /février /2024 20:57

Anais Demoustier incarne une journaliste qui souhaite interviewer le grand Salvador Dali. Mais, lui, ne veut pas d'interview sans caméra. Alors c'est reporté. On va suivre les différentes tentatives et s'amuser des excentricités de l'artiste. Un producteur joué par Romain Duris va l'accompagner et l'aider dans cette aventure.

Le film s'amuse avec un Dali incarné par différents acteurs : Pio Marmai, Jonathan Cohen, Edouard Baer, Gilles Lellouche, Didier Flamand. On retrouve l'accent et l'allure de l'artiste dans chaque interprétation. J'ai beaucoup aimé cette excentricité. Passer de l'un à l'autre des comédiens est amusant. Je me demandais régulièrement quel visage allait apparaitre. J'ai particulièrement apprécié le jeu de Jonathan Cohen et de Edouard Baer. Ils apportent le sérieux et le brin de folie nécessaires pour incarner le peintre espagnol.

La narration s'amuse à nous perdre dans des recoins de rêves ou des films. Des rebondissements. Des changements de plan. Des changements de comédiens. Cela m'a plu d'être désorientée. Ce n'est pas un biopic, car rien n'est réaliste. C'est onirique, drôle et léger. Peut-être pas pour tout public, c'est étrange. Mais cela m'a plu

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18 février 2024 7 18 /02 /février /2024 18:03

Emma Stone incarne Bella Baxter, une jeune femme qui est une expérience scientifique. Un chirurgien du nom de Goodwin Baxter a récupéré le corps d'une femme enceinte et a décidé une expérience folle : prendre le cerveau du bébé et le mettre dans le crane de sa mère et relancer la vie par des décharges électriques. Il invite un étudiant en médecine, Max, à venir observer son évolution.

C'est bien cet aspect qui m'a le plus intéressé. J'ai beaucoup repensé au film les jours suivants la projection. Comme ce cerveau de bébé est dans un corps d'une femme, elle doit tout réapprendre : faire pipi aux toilettes, utiliser des couverts, se comporter en public... Les scientifiques lui disent des petites choses, mais elle pose des questions et découvre. Elle entend du fado et découvre la beauté de la musique. Mais je me demande comment lui vient son idée de danse. Elle n'est pas dans le mimétisme et crée, invente, innove. Elle découvre la sexualité par hasard et veut explorer. Cette partie sur la sexualité est très présente dans le film, limite trop présente.

Dans le film, il me manque des repères chronologiques. On ne sent pas le temps qui passe. On ne sait pas à quelle vitesse elle découvre les différents aspects de la vie. Combien de temps passe-t-elle en croisière ? au Portugal ? en France ?

Visuellement, le réalisateur Yorgos Lanthimos a créé un univers situé dans un monde post-industriel, genre fin XIXème, début XXème. Les décors et les costumes sont incroyablement beaux et imaginatifs. Les jeux des comédiens est très justes et émouvants. C'est un film étrange, qui m'a touché et fait réfléchir. Il n'est clairement pas tout public, ni exempte de défauts, mais il est très intéressant.

Pauvres créatures
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9 février 2024 5 09 /02 /février /2024 21:14

J'allais voir un film d'espionnage avec Henry Cavill. Mais en fait, il incarne Argylle, le personnage personnage d'un roman d'espionnage écrit par Elly Conway. Elle a du succès avec des romans d'espionnage pleins de rebondissements et considérés comme très réalistes. Sa mère a lu son dernier opus et la pousse à rédiger un chapitre complémentaire. En manque d'inspiration, Elly prend le train avec son chat pour rejoindre sa mère. Mais pendant le trajet en train, elle est prise dans une folle aventure d'espionnage avec encore de rebondissements que dans ses livres.

J'ai adoré le scénario et le jeu des acteurs. Cela mêle de l'humour, de l'aventure, de l'espionnage, des surprises, J'ai même pensé que j'aurai kiffé avoir écrit une histoire comme celle-ci. Le personnage principal n'est pas Argylle, un espion classique à la James Bond, mais bien Elly, une femme à chat avec ses angoisses.

Le réalisateur de Kingsman propose ici un film qui reprend le travail stylisé sur les scènes de bagarre. Il ajoute de l'humour, un chat en second rôle, des rebondissements jusqu'à toute fin du film. Un très bon divertissement.

Argylle
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3 février 2024 6 03 /02 /février /2024 17:12
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2 février 2024 5 02 /02 /février /2024 00:29

You've got to put a ring on it

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31 janvier 2024 3 31 /01 /janvier /2024 23:07

Ce dessin animé sort du studio Ghibli mais ne fait pas partie de l'oeuvre de Miyazaki ; mais il a participé au scénario. La réalisation est assurée par Hiromasa Yonebayashi. L'histoire est une adaptation du tome 1 des Chapardeurs de Mary Norton, une écrivaine britannique.

Arrietty est une jeune fille de 14 ans qui est aussi petite qu'une feuille. Elle vit avec ses parents sous la maison d'humains qui ne doivent rien savoir de leur existence. Pour survivre, le père s'introduit parfois la nuit dans la maison pour prendre quelques petites babioles.

Leur vie est bouleversée à l'arrivée de Sho, un jeune homme malade du coeur qui s'installe dans cette maison de campagne pour se reposer et qui remarque la jeune Arrietty. Un lien d'amitié se noue, même sans se voir, juste par des attentions, des échanges. Mais les autres personnages se méfient les uns des autres. La rencontre de deux mondes est source d'angoisse.

Les personnages sont touchants. Le dessin des maisons mais surtout de la nature est magnifique. La musique est tellement bien adaptée qu'elle habille le film. Je me suis régulièrement interrogée sur la taille des petits personnages, réfléchissant sur la cohérence des rapports de taille avec les objets aux alentours. Franchement cela n'est pas toujours bien mené. Mais l'énergie des aventures nous fait vite oublier ces réflexions. Je me suis laissée embarquer et j'ai appréciée suivre cette histoire. C'est un très joli film que je recommande chaudement.

Cela m'a rappelé deux références : la série "Minipouss", un dessin-animé et le livre "Chilly-Billy, le petit bonhomme du frigo", un des tout premiers livres que j'ai lu. Ce livre racontait l'histoire du petit bonhomme qui allume la lumière lorsqu'on ouvre le frigo et une nuit j'étais descendue dans ma cuisine pour vérifier si il était toujours au taquet pour allumer la lumière alors que toute la maison dormait. Je trouve fascinant ces histoires avec des petits personnages, comme dans "Chérie, j'ai rétréci les gosses".

 

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