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17 juillet 2009 5 17 /07 /juillet /2009 17:00
Nuit orageuse sur Paris. Eclair, pluie, vent et quelques grelons.

Matinée en grisaille et fraîcheur. Le vent est toujours là. Il soulève ma jupe sur mon trajet vers la gare de Lyon et me rafraîchit. La gare ne grouille pas tellement. Une activité qui ne ressemble pas à un vendredi de vacances d'été. Peut-être que le monde envahira la gare dans l'après-midi.

Installée à ma place, peu de temps s'écoule après le départ du train pour que je m'endorme. Je me laisse bercer par les mouvements du train. Seul le contrôleur arrivera à me réveiller pendant le trajet.

Une demi-heure avant de descendre, l'espoir se faisait grand de voir un immense ciel bleu. Mais que nenni. Le ciel bien que plus clair est toujours nuageux. A la descente du train, l'air est plus chaud, plus moite. Les cigales chantent en mémoire des jours chauds de début juillet.

Etrange sensation de passer pour une touriste dans la ville de mon enfance. La valise à la main, la démarche assurée... Et pourtant rien ne m'étonne. Le festival de théâtre bât son plein. Affiches, défilés, distributions de tracts... Musiques, théâtres, danses ont pris leurs aises dans la cité des Papes.

Etrange sensation. Toujours les mêmes questions. Toujours les mêmes angoisses. Et pourtant cela me semble étranger. Où se trouve la nouveauté? En moi, en nous? ici? ailleurs? ou peut-être dans l'avenir...
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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 12:13
Alors, lundi, peu de monde au travail. Sur une boite de 70 personnes, moins de la moitié était présente.

Du coup, les rares travailleurs ont eu la mission de goûter et de juger le fameux gateau au chocolat, crème de marron. Le gateau ne contenait pas de levures et n'a donc pas monté. Il était de ce fait assez compact et le goût du chocolat assez prononcé. La crème de marron, à ma grande surprise, ne faisait pas partie du gateau mais constituait avec la crème fraîche, une sauce pour accompagner le gateau.

Issue du livre de recette de Rémi
la recette est d'une simplicité déconcertante. D'ailleurs, la cuisson se fait avec le micro-onde et les explications sont adapatées pour les plus-petits. Sans micro-onde à ma disposition, j'ai adapté la cuisson au four.

Verdict des dégustateurs : délicieux.

Deuxième recette testée de ce livre, et franchement c'est simplissime et très bon. Comme dit le sous-titre, "tout le monde peut cuisiner".

Hé, je viens de voir qu'il y avait un tome 2...  Trop fort ce rat !
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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 22:08

J'ai essayé l'an dernier de cuisiner des cookies pour la première fois. La recette paraissait assez juste mais j'ai raté la cuisson.

Aujourd'hui j'ai testé une nouvelle recette. Mais là, même si la cuisson était réussie, la recette ne correspondait pas à celle de cookies. Les biscuits ressemblent à des gateaux assez mous, partent en miettes, alors que les cookies doivent être à la fois mous et croustillants. De plus, la deuxieme recette ne contient pas de sucre roux. A mon avis, la recette doit contenir une quantité égale de sucre blanc et de sucre roux. De plus, elle a une grande quantité de beurre. Et oui... un cookie s'est gras.

Je reessaierai une troisième recette car de façon étonnante, en ce moment, je tombe très souvent sur de nouvelles recettes de cookies. Par exemple, lorsque j'ai déballé le chocolat pour mon gateau, le papier d'emballage contenait une nouvelle recette de cookies. A tester...

 

Et pour le gateau au chocolat il faudra attendre la dégustation de ceux qui travaillent demain et auront l'occasion de goûter ce gateau.

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 17:29
Film espagnol de Juan Antonio Bayona, sorti en France en mars 2008, l'orphelinat raconte l'histoire de Laura adulte. Elle s'installe dans l'orphelinat où elle a grandi jusqu'à l'âge de six ans. Elle souhaite transformer l'endroit pour accueillir des enfants handicapés. Elle s'installe donc avec son mari et son fils (lui aussi adopté) Simon, âgé de 7 ans.

Lors de l'inauguration du centre d'accueil, les enfants handicapés et leur famille sont tous déguisés et Simon disparait. Laura essaie d'envisager toutes les possibilités pour retrouver son fils, jusqu'à croire à la présence de fantomes dans la maison.

Ce n'est un simple film de fantomes avec des apparitions, une musique angoissante et des trucs et astuces en tout genre. La musique est discrète et donne un ton et une ambiance. Les fantomes ne sont pas là pour effrayer ou pour faire fuir les habitants... Ils souhaitent seulement jouer.

L'affiche est bizarrement pas représentative du film. Aucun bébé n'est présent dans le film. Laura est mère d'un garçon de 7 ans, âge auquel on ne porte pas l'enfant dans ses bras ainsi. Elle n'a pas vraiment de sens. Mais c'est une des dernières images du film.

Histoire prenante, film qui a su trouver son ton et sa couleur. Angoisse, sursaut, j'ai adoré tous ces frissons... J'ai trouvé le scénario excellent. J'aime bien également le silence à la fin. On ne nous donne pas toutes les réponses. D'ailleurs sur un forum d'allociné, certains internautes échangent sur la fin du film et sur des explications. Mais tout et n'importe quoi se racontent sur ce forum. Allez faites vous votre propre avis, frissonnez et régalez-vous.
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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 21:58
Encore de la chaleur. Pourtant le ciel se fait un peu nuageux. Allez debout et puis j'ai envie de faire pipi. ( à prononcer avec la bouche de travers pour faire plus authentique). Sur mes deux pieds, je me poste à côté des lits superposés où se trouve mon compagnon. Sa tête se tourne pour apercevoir mon visage à moitié réveillé. "Tu prends ta douche et on file au petit dej." On met les draps au sale et nos affaires dans les sacs à dos. La fatigue des deux jours se fait sentir.

Direction le quartier européen. Les rues sont vides. Le quartier se limite à des grands buildings. A chaque pays, son drapeau et son immeuble. Une représentation auprès de la commission européenne. On découvre une exposition de photos concernant le pays présidant l'Europe depuis janvier  2009 : la république tchèque. On contourne l'immeuble. On arrive à un croisement. Là je me laisse guider par les envies de mon compagnon. On tourne et retourne. Finalement, je prends le plan et l'emmène au parc du cinquantenaire. Là, installés sur un banc, on se détend. Une main caresse ses cheveux et l'autre main tient un roman. Puis on se promène dans le parc, prend quelques photos et on se réinstalle sur un autre banc.

Notre promenade reprend vers le sud du quartier. Place Jordan où un marché est installé. Enfin des Bruxellois. Enfin de la vie. La faim arrivant, je décide de déguster de la pizza de chez Mamma Roma. Délicieuse. Mon homme préfèrerait manger des frites. Mais la longue queue d'attente le refroidit. C'est reparti. Direction le centre ville. Sur le chemin, on découvre une scène avec des rappeurs, puis des stands les uns après les autres proposant de la nourriture africaine. Ambiance garantie.

L'envie de frites est tenace, direction Fritland. Mais à la place de chocolat du musée en dessert, on déguste une gaufre bruxelloise. J'avoue avoir été un peu déçue. Je l'ai prise avec seulement du sucre glace pour bien sentir le goût de la pâte. Et il y avait un goût de caramel mais la pâte n'était pas particulièrement bonne. Peut-être a-t-on mal choisi notre fournisseur.
Dernier moment sur la grand'place. Puis direction le nord de la ville. Envie de voir d'autres rues. Dans notre guide, le quartier est décrit comme empli de bars branchés jazz. Mais un dimanche après-midi, l'ambiance est tout autre. Au bout d'une rue, on remarque un tramway bloqué. Ils installent un camion pour le remorquer jusqu'à un croisement où le camion va dans un sens et le tramway dans l'autre. Tout se bloque. Une main me tire pour calmer ma curiosité.

 A un tournant, on décide de s'assoir devant une vieille église. Puis, on traverse la route juste pour la vue. Après un instant, un jeune homme s'arrête devant nous, un portable à la main. "Vous avez vu l'accident? Au coin de la rue, un chauffard a foncé dans l'étal d'un magasin. Il n'y a pas eu de mort mais un blessé." Il continuait son récit avec élégance. Et mon compagnon répondait avec humour. Puis d'un coup, comme ça, sans prévenir, "ici à Bruxelles, ils conduisent n'importe comment. Ce sont des ...  des ... des enculés !" D'où sort ce mot. Que pasa? Il se lâche, dis donc.
On passe dans la rue quelques temps après, et c'est vrai que l'étal était complètement éparpillé. Du monde tout autour et nous partions pour retourner vers la ville. Juste au bord du périphe, un jardin botanique nous a tendu les bras. C'était fleuri et bien taillé avec des coins et recoins très jolis.

Le temps passait à une vitesse que nous devions penser à aller au musée avant sa fermeture. Nous avons passé une heure et demi, fatigués, à voir des tableaux des peintres flamands dans le musée des beaux-arts. C'était assez joli mais la fatigue des longues marches effectuées nous poussaient à nous assoir régulièrement. Le musée fermait tôt : 17h. Il fallut donc nous retirer. Un dernier verre avant le train. Une adresse à retenir : le perroquet, un bar dans une déco "art déco". Sans Kriek disponible, nous avons pu goûté à une bière à la framboise. Plus qu'un dernière visite avant le train. Une envie de voir la maison de Bruegel. Et voilà, il a fallu dire "au revoir" à toutes ces rues et à cette ville. Retour à Paris avec un beau bronzage et des jambes très fatiguées.
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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 20:40

Lendemain matin, chaleur et moiteur. Il est neuf heures. Eau sur le visage pour se rafraîchir. « Tu vas te laver avant le petit dèj'? » Moui, moui. Allez, direction la salle à manger de l'auberge de jeunesse. On se sert. Pain, chocolat chaud et pâte à tartiner sur le plateau. Tiens, je vais rajouter un verre de jus d'orange. On s'assoit face à face et on déguste.

Retour dans la chambre, on refait les sacs, retire les draps.

 

Ce matin, direction l'atomium. Faut prendre le métro. Suis-moi, on va à la station Madou. C'est marrant comme nom. Madou, madouce... :)

Alors, comment ça marche? Ben, faut prendre des tickets! Euh, oui... Mais où? Là, il y a un distributeur. Alors, je sélectionne un carnet. Boudi, mais c'est cher. On insère la carte bleue. Mais le distributeur n'accepte pas les visas. Pffff... Ca saoule.

« -Excusez-moi madame...
- Vous voulez aller où?

- Où est-ce qu'on pourrait trouver un guichet pour acheter des tickets ?
-Au bout du couloir.
-Merci. »

Et je râle encore. Allez... On y va sans payer. C'est pas comme à Paris. A Bruxelles, c'est comme en Allemagne, y a aucune barrière. Il accepte en grimaçant. Aux aguets pendant tout le trajet. Arrivée à l'atomium on suit les touristes qui se dirigent tous dans la même direction. Mais en fait, ils ont prévu d'aller au Bruparck, un parc d'attractation avec des jeux dans une piscine mais aussi des monuments européens en miniature. Mais nous, nous étions là pour l'atomium. Finalement, après quelques photos, on est reparti. La visite coûtant 9 euros, on est finalement reparti sans payer ni l'atomium ni le métro. Petits radins...

 

Descente avant la station prévue pour éviter un possible contrôle. Promenade dans le sud de la ville dans une des 19 communes de Bruxelles. Un quartier plus calme, plus vide. Direction le centre à pied. Lèche-vitrine. Encore une Kriek. Tiens si on testait les fameuses baraques à frites. Oui, on va aller déjeuner à Fritland. Un cornet de frites et une fricadelle pour moi et des frites et des wings pour monsieur. Autres formes, autre goût. Faut tester pour découvrir les frites belges.

En dessert, je propose qu'on aille au musée du chocolat. Allez... C'est moi qui invite. Chocolat chaud sur un speculoos dès l'entrée. Visite et discussion avec une démonstratrice. Elle montre les moules, le chocolat, les techniques mais pas un mot sur la délicieuse praline belge... Dommage.

 

Et c'est reparti, on marche, on marche. On s'est un peu perdu puis retrouvé. On ira dans le quartier européen, d'accord ? Mmmmhmmm.

 

On va poser nos sacs à l'auberge ? OK.

 

Un peu plus libre de nos mouvements, on va marcher et marcher encore. Trouvons un resto moins... comment dire... moins arnaqueur ! Finalement, on va déguster chez Exki, un peu plus léger que ce midi. Mais pour un fast-food équilibré, je trouve que deux repas à 24,85 c'est cher. Bon arrêtons de se plaindre des prix. Mais c'est vrai que la nourriture c'est pas donné. C'est sympa, ici. J'aime bien le style sobre et moderne. Hé, regarde... Le gars descend aux toilettes en prenant le journal. Tu crois qu'il fait comme moi, il lit le journal le temps que la crotte tombe ? Sûrement...

 

J'aime pas l'idée de partager la chambre avec d'autres personnes. Ils parlent de dortoir mais ce sont des chambres de six personnes. En plus, on n'est pas à côté, mais en diagonale. Je préférais hier soir quand on a rapproché les lits simples pour s'endormir l'un à côté de l'autre. Ce n'est qu'une nuit mon amour. T'inquiète pas. Je vais prendre ma douche ce soir. Ca me rafraîchira. Bonne nuit mamour. Bonne nuit Bibou. A demain

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 18:39

Arrivés à 10h15. Quelques pas au hasard dans une ville inconnue. Les rues ne semblent pas accueillantes. Mais sommes-nous ? la banlieue. Une banlieue pas sordide, ni sale. Juste une impression de HLM en brique, de poubelles qui trainent, de personnes qui marchent sans nous voir.

 

Le soleil tape. La lumière est éclatante. « Tu aurais pas un petit creux ? moi j’ai faim » Je n’ai pas faim mais par contre, j’ai une furieuse envie de café. Ses yeux se posent sur une pâtisserie que son ventre réclame. On entre et voici notre premier contact avec un Belge qui ressemble plus à un Méditerranéen qu’à l’image qu’on peut avoir de nos amis d’Outre-Quiévrain. Son café est un délice de café au lait, mon compagnon se délecte avec une « Boule de Berlin » et nos oreilles écoutent les conseils touristiques de notre hôte.

 

Direction la place du jeu de balle où les puces nous attendent. Une remarque qui nous trottera en tête pendant ce week-end : c’est pas tellement dépaysant par rapport à la France et pourtant c’est différent. En l’occurrence, tous les produits des puces étaient directement sur le sol et non sur des tables.

 

Petites rues par petites rues. Un pied devant l’autre sur des chaussées pavées. On rencontre un petit chat noir qui nous suit quelques instants avant de rentrer dans un magasin et nous voilà arrivés place du grand Sablon, la place est inanimée et l’église fermée. Mais à deux pas, un joli parc orné de statuts nous ouvre sa grille. Premières photos, première pause.

 

Prenons la rue de la régence. Bien. Mais malheureusement dans le mauvais sens. Au lieu d’aller vers le centre ville, nous arrivons face au palais de justice. Vue imprenable sur Bruxelles. Coup de fil (bizarre, on m’appelle) « Oui, oui… d’accord ! » Grand sourire. « Faudra que je te raconte ce qui m’arrive ! »

 

Rues après rues, pas après pas. Métro Louis. Hein ? Quoi ? Métro Louise ??? Attends, je regarde la carte. Oups… Bon ben en fait, faudrait tourner là. Et arrêtez d’aller tout droit sinon on retourne en banlieue. Ca te dit, on va au parc de Bruxelles ? ok. Let’s go. Porte de Namur, palais royal et parc de Bruxelles nous voilà, pique-nique sorti du sac à dos.

 

« J’ai envie de faire pipi ! » Oh t’es chiante ! On trouve un café et on fera une pause pipi. Et direction centre ville.

 

Marche, marche et marche encore. Visite d’église pour être au frais. Ben dis donc, on en a vu des églises. Manneken Pis, Jeanneken Pis, Grand’place, galleries.

 

Et pour finir la journée, une bière place Sainte Catherine. Il ne nous reste plus qu’à rentrer à pied à l’auberge de jeunesse pour prendre des forces pour demain.

 

Sympa, une chambre rien pour nous. Repos, pieds et jambes en l’air pour relancer la circulation. C’est reparti pour la marcjhe à pied. « Je te laisse choisir le resto vu que ce soir c’est toi qui invite ». A l’extérieur, un panneau indique menu à 12 euros mais lorsque le serveur nous amène les menus aucun prix en dessous de 12. Menu à 18 euros. Il nous conseille le pain à l’ail, nous fait payer 50 cl : 4 € !!! Et attention la dégustation ! En entrée, j’ai goûté tomate-crevettes. Ce qui veut dire, que le cuistot a creusé une tomate, versé des crevettes décongelées, mis de la mayo et a donné l’assiette au serveur. Et pour plat, j’avais un waterzooi avec des légumes décongelées, du poulet assez étrange, le tout dans une sauce sans trop de goût. Le dessert, on a pas eu le choix : mousse au chocolat. Au total pour deux personnes : 46 euros. (ah oui, il voulait rajouter 12 e pour du vin blanc parce qu’il avait vu une carafe qui avait contenu de l’eau !)

 

Un conseil : n’allez jamais manger chez le bœuf qui rit car on nous prend vraiment pour des vaches à lait !

 

Le lendemain… à suivre….

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 16:52
Frites, bières et chocolats sont au menu de ce week end.

Rien de bien diététique me direz-vous... Mais tellement typiquement belge. On n'est pas obligé de goûter à tout. Juste un petite bouchée de chaque goût suffira.

Mais soyons sérieux, le but de petit voyage n'est pas de se goinfrer mais bien de découvrir une capitale européenne dynamique et culturellement politique.

A suivre sur ce blog des photos et des petits clins d'oeil bruxellois, une fois !
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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 15:53
Situé dans le 5eme arrondissement, au 32 rue du fer à moulin, ce restaurant propose des plats mijotés dans un décor théâtral. Près de l’université Paris III, on se balade dans les rues de cet arrondissement pour tomber sur une devanture simple avec lumière et feuillage au dessus de l’entrée.
On pénètre dans une salle où pendent au plafond des marionnettes, des objets anciens de l’agriculture et de la cuisine. Au mur, on aperçoit Edith Piaf en peinture, des vieux journaux du début du vingtième siècle ainsi que des vinyles. L’ambiance est donnée : la France d’il y a cent ans, tout en relief comme les assiettes.

Et maintenant le contenu des assiettes… Tomates farcies au chèvre en entrée puis daurade accompagnée d’un risotto aux légumes. Le tout accompagné d’une chips de Cantal. Le risotto était fort en goût, un goût dont on se délecte. Les plats se mijotent et s’apprécient. Le serveur est attentif à ce qu’on ne manque de rien. Pas besoin de lui demander une carafe d’eau ou une panière de pain.

Un restaurant qui a vrai goût de typiquement français avec son ambiance et ses petits plats mijotés.

Le refuge du passé, 32 rue du fer à moulin, 75005 Paris, 01 47 07 29 91
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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 11:02
Comme tout individu, à la même date, celle de l'anniversaire, j'ai pris un an de plus dans les dents. Je me rapproche de plus en plus de la trentaine...

27 ans !

Pour beaucoup ca parait jeune et pour d'autres, ca parait vieux. Tout est très relatif. Et pourtant... les cheveux blancs apparaissent, les rides se forment, la fatigue se fait sentir...  Je ne suis pas décrépie, mais pas loin. Et la vie parisienne n'aide pas à rester jeune et fraîche. Ce qui n'aide pas non plus, c'est le travail. Il nous prend 5 jours par semaine, nous rend stressés et tendus.

On passe son temps à faire attention à tout : la route, le trajet, le repas, les boissons, les paroles prononcées... C'est anxiogène. J'ai envie d'être une petite fille avec un franc parler pardonnable...
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