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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 16:10

Film d’animation, mais surtout un film. Une histoire, des personnages bien caractéristiques et une évolution. Un film qui nous fait sourire, nous attendrit, nous émeut.

 

Deux personnages que rien ne prédestinaient à se rencontrer s’écrivent, échangent et apprennent l’un de l’autre. Cette confrontation à un autre si … autre fait mal parfois très mal.

 

Les personnages prennent vie à travers l’animation. L’homme juif âgé et obèse n’est pas vulgaire mais attachant avec toutes ses angoisses et ses boulimies. La jeune fille australienne est assez surprenante avec ses questions, sa tâche de naissance et ses parents si étranges. Leurs lettres s’échangent. Les cadeaux n’arrivent pas toujours en bon état à cause de la distance et du temps de livraison. Mais le geste est là.

Chaque personnage a sa couleur : gris/marron. Un style d’écriture. Une voix. Une gestuelle.

 

Il n’est pas nécessaire d’en savoir plus. Laissez-vous prendre par la main. Dans cet univers si plein de vie et de mort. Mary et son poulet écrit à Max et son poisson.

 

A la fin de la séance, une boule au ventre s’était formée. Un trop plein de sensations et de sentiments. Une impression de me reconnaître en chacun d’eux à différents moments de ma vie. Une envie de leur parler pour partager et leur dire que je les comprenais si bien et si mal. Autant que j’ai du bien et du mal à me comprendre.

 

http://www.maryandmax.com/

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 14:51

Après avoir assisté à la fashionweek et notamment à un défilé dans le grand Palais, le Prince du funk a décidé en quelques jours d’organiser un concert dans ce lieu. Lieu majestueux par excellence. Mais qui ne se prête pas forcément à un concert…

Haut de plafond, l’endroit provoquait un écho des applaudissements. Certains morceaux avaient les basses qui saturaient. Le micro de l’harmonica ne marchait pas. Les claviers étaient inaudibles.

 

Et pourtant…

 

En sortant d’un concert de Prince, on en a pris les oreilles. On a dansé, crié, sauté, chanté… Il est là souriant, donnant sa musique, son chant et son talent à la guitare. Il a mêlé ses nouvelles chansons avec ses gros tubes. Pour ouvrir le bal, rien de moins que 1999 ! Tous les spectateurs ont chanté avec lui. Il s’est fait le plaisir de reprendre des grands tubes de funk comme Le freak c’est chic.

 

Il est tout simplement envoûtant. Malgré la foule, j’ai vraiment pu suivre ses déplacements, ses mimiques, ses danses avec un plaisir inavoué. Le corps bouge forcément sur ses rythmes. On se laisse entraîner par ce Prince du funk. Un Bis puis un Ter pour écouter un immense plaisir une version live de Cream… Ca déchire !

 

Ce qui reste quelques jours après ce moment de délectation et de folie c’est une foule de souvenirs, de chansons et d’échange artiste/public. Rien à voir avec l’image qu’il peut rendre hors de scène.


 

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 21:59
Ce comédien a une voix, une démarche et un ton particulier. Découvert avec ses chroniques dans l'émission de Laurent Ruquier sur France Inter, il y a 10 ans, je l'ai vu une première fois au théâtre avec L'envol du Pingouin. Il revient à cette rentrée avec un nouveau spectacle Elles. Jean-Jacques Vanier a coécrit cette pièce avec François Rollin, également metteur en scène.

Ce spectacle est une reflexion basée sur des expériences. L'idée est de pouvoir comprendre les femmes. Comprendre pourquoi cette vendeuse a ouvert son décolleté pour le client précédent et pas pour lui. Quelle différence entre ces deux hommes explique qu'elle refermait le bouton qui change la perspective sur ses nichons ? Dans différentes situations, il incarnera une femme pour comprendre ses réactions.

Ce qui faisait la poésie et la légèreté de l'envol du Pingouin ne se retrouve pas autant dans cette pièce. Elles est bien marquée de la patte du professeur Rollin. Des expériences, des déductions, une évolution... La partie la plus Vanier à mon avis est l'introduction. Jean-Jacques Vanier adore ouvrir une parenthèse, puis une autre et encore une autre, les refermant à chaque, revenant à la petite histoire puis l'autre petite histoire pour finalement retomber sur ses pattes. Il a des manières et un phrasé. Mais la pièce avançant, on perd ce qui fait de Vanier ce qu'il est. La pièce est intéressante mais moins originale que je l'espérais.

Pour un spectateur ne connaissant pas Jean-Jacques Vanier, il va tout de même le découvrir. Dans ses fragilités, ses manières, ses exaltations... La pièce est intéressante. Elle m'a fait rire et réfléchir. Réfléchir sur le couple, sur la femme et sur l'homme. Ce sont nos différences qui nous aident à nous aimer? Ce sont ces mêmes différences qui emmènent à nous disputer ?

Elles de Jean-Jacques Vanier
Théâtre de la Pépinière
7 rue Louis Le Grand
75002 Paris
Du mardi au samedi à 21h.
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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 20:24
Film avec Donald Sutherland et Jane Fonda réalisé par Alan J Pakula en 1972.

John Klute interprété par le père de l'acteur de 24heures chrono est détective et part à la recherche de Gruneman. Il suit et finit par rencontrer Bree Daniels lors de son enquête. Bree fut call girl et le reste à ses heures perdues.

Le scénario se base essentiellement sur la disparition de Gruneman mais s'élargit sur la vie de Bree, prostitution, drogue, maqueraud, angoisse... Bree est suivi par un homme. Un pervers qui aime l'entendre parler de ces moments de domination/soumission.

Malgré des thèmes assez glauques, le film est très sobre dans les images mais aussi dans le son et les interprétations. Donald Sutherland est très stoïc. Un visage impassible. Peu d'émotions apparentes et pourtant... Il nous emporte dans ses recherches dans ses lieux, dans ses réflexions. Quant à Jane Fonda, elle est d'une justesse à faire couper le souffle.

Pas de moralisation. Pas de jugement juste une enquête et des acteurs formidables. Ca fait plaisir de découvrir un film né 20 ans avant moi qui en vaut la peine.

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 15:14


Spécial dédicasse à mon Singstar préféré...
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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 23:21
Ca faisait deux ans. Mais on s'en souvient bien. On se balladait avenue des gobelins. La faim pointait son nez. Et pour la première fois, mon homme m'a invité à dîner. La veille de mon anniversaire.
On a dégusté des moules et des frites chez Léon. Le serveur était serviable et agréable. Les frites étaient à volonté. Je me souviens même du dessert...
Et voilà deux semaines, on se balade dans le quartier. Encore avenue des gobelins. On parle des différents restos dans le coin. Italiens, chinois, pakistanais... Et les souvenirs remontent à la surface. Léon, ce cher Belge. Malheureusement, Léon avait disparu. Il avait été remplacé par un Bistro romain. Et par défaut, on s'est dit "pourquoi pas?"
On entre, on nous place à une table. Et là, on attend, on attend. La carte arrive. Le choix se fait dans les quelques minutes. Mais on attend, on attend. On a pris notre commande au bout de 45 minutes. Quarante-cinq minutes avant de voir notre entrée arriver. C'est vraiment trop long. Par contre, les plats sont arrivés alors que les assiettes des entrées n'étaient même pas désservies. Les desserts avaient été commandés dès le départ mais apparemment personne n'avait rien noté. Car on nous a redonné les cartes pour qu'on redise les mêmes desserts sélectionnés précédemment.
Gustativement, le Bistro romain m'avait surpris. Là malheureusement, pas de surprise de goût juste un certain ennui à attendre autant.
Pour un samedi soir, une grande salle, un superviseur et deux serveuses... Vous trouvez ça normal ? Alors ce samedi n'était pas normal, car il y avait une cérémonie de mariage. Donc du monde à gérer, je le conçois. En sachant ça, on se demande pourquoi ouvrir et accepter des clients qu'ils ne peuvent pas servir à temps. Je sais, j'ai pas parlé des plats qui nous été servis mais le goût n'était pas assez exceptionnel pour nous faire oublier l'attente.
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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 14:58
J'adore faire des recettes avec ce qui traîne dans les placards et le frigo. Et au final, chaque fourchette déposait sur la langue un chatouilli délicieux.

Alors commencez par faire bouillir de l'eau. Versez 200g de quinoa et laissez cuire entre 15 et 20 minutes. Pendant ce temps-là, coupez en lamelles deux excalopes de poulet, un oignon, un poivron rouge, un jaune et un vert. Dans une poële, faites chauffer de l'huile de l'olive et faites cuire l'oignon et le poulet. Au bout de 5 minutes, versez 20cl de crème liquide et une petite cuillère de paprika. Laissez encore 5 minutes. Pour les poivons, vous avez le choix entre les poëler et les faire cuire au cuit-vapeur. La saveur est sublimée avec le cuit vapeur et avec la cuisson à la poële, on obtient une sauce plus parfumée.
Quand tous les ingrédients sont cuits, mélangez le tout dans un saladier. Petit plus intéressant, vous pouvez ajouter une poignée de fromage râpé.

Le quinoa seul est assez fade. Sachez le mélanger avec des épices, paprika, curry ou cumin... En tout cas, c'est un ingrédient qui à l'intérieur de la bouche, chatouille les papilles. Et puis il a aussi l'avantage de pouvoir se conserver très longtemps. Le défaut c'est qu'il existe peu de recettes à base de quinoa. Donc sachez innover et inventer.
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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 00:20
Dernier opus de notre cher Tarantino qui a eu du mal à accoucher. Volonté d'un film sur la période nazie en France sous forme de western.
Loin de la réalité, cette fiction ne s'appuie pas seulement sur le groupe des Basterds mais surtout sur l'idée de vengeance. Déjà présente dans Kill Bill. On retrouve également des chapitres. Des surnoms. Tout fan de Tarantino qui se respecte retrouvera des caractéristiques des films précédents.
Alors quoi de neuf sous le soleil de Quentin? Un scénario intéressant et bien ficelé (ce qui manquait au Kill Bill 1). Des acteurs assez fascinants. La palme donnée à Christoph Waltz est méritée. Il est marquant dans ce film. Alors que la promotion se basait sur Brad Pitt, tenant le rôle du chef des Basterds et sur Eli Roth, une autre figure important des Basterds. Les spectateurs sont marqués par l'interprétation et par le personage de cet allemand nazi joué par Christoph Waltz. J'avoue ne pas aimer ni apprécier Mélanie Laurent. Ce n'est pas lié à ce film mais bien à elle, son physique, à ce qu'elle dégage. D'autres Français sont présentés dans le film : un homme au début puis Marcel qui travaille dans le cinéma. Les hommes français sont peu mis en avant, mais aucunement caricturé.
Côté musical, pas de grosses surprises. On reste dans les styles que QT aime et nous offre à chaque fois. Une petite nouveauté avec un titre de Bowie à découvrir.
Un point à noter c'est les paysages et les décors qui ne sont pas toujours très travaillés dans ses films précédents. Là, ils sont plus soignés.

Bon, en fait quand je suis sortie de la séance, j'ai adoré ce film. Sans analyse ni recul, je me régalais. Sourire aux lèvres. Bonne soirée sans fausse note. Toute la réflexion et l'analyse sont venues avec le temps et les jours passants. Alors oui on peut faire des reproches mais c'est tellement bon !
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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 20:34
La ratatouille est un plat typiquement de la Provence. Elle se compose à la base de courgette, aubergine, tomate. Après, on y ajoute selon les courses et les goûts : oignons, poivrons, échalottes ou encore herbes de Provence.

Si on veut faire les choses simples, on épluche et coupe les légumes pour les mettre à mijoter dans une marmite. Tout est simple mais le résultat ressemble plus à une sauce qu'à un plat de légumes.

Voici une variante testée et appréciée : les légumes sont épluchés et coupés. Mais là commence la différence. Une cuisson à la vapeur. J'ai mis aubergine et courgette dans le panier du bas et poivrons rouge, vert et jaune dans le panier du haut. 12 minutes de cuisson à la vapeur après, les légumes rejoignent les tomates lavées et coupées dans la marmite pour se mélanger et être assaisonnés aux herbes de Provence.

Le goût est vraiment différent et tout aussi bon. La saveur de chaque légume est relevé par la cuisson-vapeur et le mélange se fait délicatement en douceur dans la marmite.

En plus, pour relever le tout, cette ratatouille était accompagné d'une tranche de veau avec deux cuillères de riz. Un plat tout simplement parfait. Régalez-vous.
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4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 19:59
Il est là face à moi. Ca faisait longtemps que j'attendais ce moment.
Après l'avoir drogué, je l'ai attaché à une chaise. Rien de très original. Poignets et chevilles liés aux barreaux de la chaise avec des attaches en plastique incassables.

Sa tête remue légèrement. Le réveil se fait doucement mais douloureusement... Et pourtant il ne sait pas ce qu'il l'attend. Je suis debout face à lui. Silencieuse. Ses yeux se plissent et s'ouvrent avec difficulté. Ils finissent par s'ouvrir complètement et son regard part de mes pieds pour rencontrer mon regard.
Le silence s'impose.
Je lèche mes lèvres, hésite à rompre ce silence en discours pompeux. Et puis... il n'y a rien à dire. Il est là assis, immobile.  Finalement c'est lui qui se décide à entamer la conversation.
- A quoi tu joues?
Je lève mon menton, gratte dessous. Mon regard retombe sur lui. Que dire?
- Je ne joue pas... Enfin... Pas encore. Tu veux qu'on commence à jouer ?
Il semble dérouté par mes réponses, par ma question. Son visage démontre la tempête qui se profile sous son crâne.

- Je commence par quoi ? Jambe, bras, visage ?
- Mais qu'est ce que tu veux ?
- Te faire du mal
- Quoi ?

Sans répondre à sa question, je sors de la poche de mon jean arrière, une lame. Ma tête se dandine tranquillement. J'approche la lame de mon visage pour sentir le froid à son contact.

- J'ai pas envie de parler. Pas envie de débattre ce soir. La seule chose qui m'intéresse c'est de savoir par où commencer...

Je balance la lame au bout de mes doigts, le temps de prendre ma décision. Je finis par la planter dans sa cuisse. Son hurlement fait grandir mon plaisir. En sortant la lame de sa peau, je vois le sang qui coule. J'essuie la lame sur son T-Shirt au niveau de l'épaule. L'envie monte... J'ai envie de le planter de partout. Mais je me décide de garder le visage pour la fin.

- Mais quelle conne !
- Tu le savais déjà ... Voyons... J'imagine que tu as dû m'insulter autant que je t'ai insulté.

Je souris en coin. Je dessine avec le bout de ma lame un magnifique trait sur le bras opposé à sa cuisse plantée. Il ne sait plus si il doit crier ou pleurer. Je n'ai pas envie de le laisser mariner. J'accélère le rythme avec des petites coupures partout sur les différentes parties de ses bras. Je ne cherche pas à dessiner quoi que ce soit, juste à ce qu'il souffre.

- MMMH, c'est bon.
- T'es complètement dingue !
Un large sourire se dessine sur mon visage.
- Je vais finir mon oeuvre. Je vais m'attaquer à ta gueule de con.

J'aime ma lame car elle est si bien aiguisée. A peine, elle effleure sa joue qu'une entaille apparaît. C'est kiffant.

-Tu vas faire ça encore longtemps? Allez... Finis, achève-moi
- Mais, non... Laisse-moi m'amuser encore un peu, dis-je avec une petite moue.
- Dis-moi juste une chose.
- Tu veux savoir : pourquoi ?
- Non, je veux savoir comment tu vas m'achever.
- Hein? ah bon? ... tant mieux... Ca m'évite un grand discours. Je vais te trancher la gorge dès que j'aurai terminé ton visage.

Entailles après entailles... Mon plaisir diminue. J'imaginais la scène avec moultes mots et maux. Dialogues et monologues s'alternant pour ressasser le passé, les disputes insensées. Tout ça parce qu'on n'avait pas su se parler mais juste s'insulter.
Alors je l'achève, un coup sec sur la carotide. Sa tête part en arrière et le sang coule dans ce garage vide. Vide. Vide.
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