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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 15:12

Au festival d'Avignon, dans la programmation du OFF, est proposé un spectacle de claquettes intitulé "Clap". Quand je suis sortie du spectacle le Dindon, j'ai vu un panneau présentant ce spectacle. J'ai pris un prospectus. Quelques jours plus tard, j'ai vu une démonstration dans la rue des claquettes avec trois des six danseurs. J'ai fini par me décider à aller voir le spectacle.

Je suis une grande amatrice des comédies musicales telles que "Chantons sous la la pluie!" même si mes connaissances sont très limitées sur le sujet. J'étais pleine d'espoir pour retrouver ce que j'aimais dans ces films. Et je n'ai pas été déçue. 

Ils n'ont pas juste donné un numéro de claquettes. Ils ont proposé une histoire avec des personnages et intégré les claquettes dans un ensemble. Six personnages viennent pour passer une audition, six personnages très caractéristiques. Les claquettes sont de la danse mais aussi de la bande sonore. C'est très ingénieux. Les six danseurs étaient très talentueux. Ils ont fait des clins d'oeil au cinéma muet et aux grands noms des claquettes. Ils ont été impressionnants dans la maîtrise de leur art. J'ai toutefois trouvé cela un peu long. Et pourtant le numéro final m'a tellement impressionné que je suis sortie de la salle très très enthousiaste. Ils ont un numéro très au point pour faire un bis et un ter et profiter encore et encore des applaudissements. C'était un final très sympa J'en avais mal aux mains tellement j'avais applaudi. Leur clin d'oeil au cinéma et à tous les aspects de l'art vivant (audition, écriture du scénario, contact avec les producteurs, répétitions...) rendent le spectacle complet et riche.

 

Clap 

Du 7 au 28 juillet 2012 à 12h15

Au Collège de la Salle

 

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 15:24

http://www.compagnie-des-lumieres.com/images/avignon2012.jpgCe texte de Jean Genet s'inspire d'un fait réel, l'histoire des soeurs Papin, des domestiques qui assassinèrent leur patronne. La pièce a été montée pour la première fois en 1947. Mais l'histoire inspira également des cinéastes, notamment Claude Chabrol qui réalisa La Cérémonie en 1955 avec Isabelle Huppert et Sandrine Bonnaire.

 

La version de Jean Genet débute par le rituel des deux soeurs Claire et Solange, l'une entre dans la peau de Madame et l'autre revêt les habits de sa soeur. Les spectateurs mettent du temps à comprendre ce qui se trame. Les prénoms s'entremêlent et le jeu monte en intensité. 

 

Dans la mise en scène proposée par Véronique Costa de la Compagnie des Lumières, les deux soeurs s'opposent et s'attirent. Elles se reflètent et se déforment. Les comédiennes expriment leur similitude et leur différence dans cette haine/amour qui les lie. Leur cérémonie essayant de préparer leur meurtre n'arrive pas à terme. Le réveil sonne, il est temps de ranger avant que madame n'arrive. L'arrivée de Madame les replonge dans leur rôle de "bonne". Cette haine/amour est aussi éprouvée envers Madame. Mais leur situation de domestique, l'attitude bienveillante mêlée de mépris les répugnent. Elles sont arrivées à un point de non-retour.

 

Les comédiennes Anne-Sophie Picard et Laetitia Vercken nous proposent des bonnes tout en force. Madame est interprêtée par Isabelle Montoya, une Madame pleine de prévenance et d'attentions, toute absorbée par le sort de son mari. 

 

Le décor est composé d'un miroir sans teint, d'une table avec lumière et téléphone du début du siècle et de rideaux blancs. Cette simplicité met en valeur le travail des trois comédiennes. Toutes les trois à travers ces rôles expriment tout leur talent. 

 

Les Bonnes de Jean Genet

Du 7 au 28 juillet à 14h30

au théâtre du Tremplin

8 ter rue Cornue

84000 Avignon

 

http://www.compagnie-des-lumieres.com/les_bonnes.htm

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 21:22

La pièce est issue d'un roman russe du même titre écrite par Bougakov et mise en scène par Simon McBurney, l'artiste associé au festival IN pour l'édition 2012. 

La pièce de théâtre dure 3h20, dans la nuit noire d'Avignon, sous le Mistral. Nous étions très bien placées avec ma mère, collées l'une à l'autre sous une couverture polaire.

 

Le spectacle entremêle trois histoires : l'histoire d'un poète Ivan qui rencontre dans les rues de Moscou le professeur Woland. Le professeur est intrigué d'entendre Ivan débattre de la véracité de l'existence de Jesus avec Berlioz, chef de la scène littéraire bureaucrate. Le professeur Woland va introduire une autre histoire celle de la rencontre entre Ponce Pilate et Jesus. Woland explique qu'il a été présent et qu'il peut tout raconter. La troisième histoire est celle du Maître et Marguerite. C'est une histoire d'amour entre une bourgeoise russe et un écrivain. C'est elle qui le surnomme "le maître". Son histoire est le récit de Ponce Pilate narré par Woland dans les scènes précédentes. Quand Woland rencontre des humains, ils finissent en général en asile psychiatrique. C'est dans cet endroit que Le Maître rencontre le poète Ivan. Le Maître va raconter à Ivan son histoire d'amour avec Marguerite.

 

La mise en scène de Simon McBurney s'inscrit dans l'espace de la cour d'honneur du Palais des Papes. Il a de ce fait réduit le décor à seize chaises et une petite cabine mouvante. Les décors sont faits par les lumières et des projections vidéos sur les murs de la cour. Pour changer de lieu, une carte mouvante de l'ancien Moscou nous emporte dans l'asile par exemple. Sur le mur latéral, on peut apercevoir des collines de Jérusalem quand le récit nous transporte au temps de Jésus et Ponce Pilate. 

 

Pendant tout le spectacle il y a une réflexion sur la lâcheté.

 

Certains spectateurs n'ont pas apprécié la présence de la vidéo. J'avoue que pour ma part, j'ai été bluffée. Je n'ai pas trouvé la vidéo envahissante, mais juste décorative ou parfois illusionniste. Elle ajoute de la science fiction à un récit qui n'était pas fait pour le théâtre. L'écriture romanesque n'a pas les limites imposées par l'écriture théâtrale et Simon McBurney oublie toutes ces limites en introduisant la vidéo dans sa mise en scène. En plus il s'appuie sur des comédiens d'une grande qualité de jeu.

Le spectacle est très rythmé, pas si facile à suivre avec la traduction sur les côtés. Mais il va marquer les esprits par sa modernité. Un grand spectacle par la qualité de jeu, par la mise en scène, par l'utilisation du lieu et par l'adaptation du texte à la scène.

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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 19:04

http://www.avignonleoff.com/Ressources/OFF/Visuels/2012/Spectacle/web/spectacle_8040.jpgLe Dindon est une pièce de Georges Feydeau, écrite en 1896. Une pièce de théâtre avec des maris volages et des épouses prêtent à se venger. A l'origine, l'histoire se situe dans la petite bourgeoisie parisienne de la fin du XIXème siècle. Crépin Vatelin et Lucienne Vatelin vivent dans une belle demeure où ils reçoivent régulièrement des amis. La pièce commence avec l'arrivée de Madame Vatelin à domicile suivie par un inconnu qui s'avère être un ami de son mari, monsieur de Pontagnac. Sur ce arrive Ernest Redillon qui courtise Lucienne Vatelin et quelques instants arpès débarque madame Pontagnac. La pièce est faite de rebondissements, de quiproquo et de portes qui claquent. Cela parle surtout des relations mari/épouse/amant.

La compagnie Guépard échappé propose dans le cadre du festival OFF 2012 une version pleine de peps et d'entrain. Des musiciens en fond de scène proposent des intermèdes de musique de saltimbanque. Dans cette ambiance tsigane, le texte de Feydeau est mis en valeur dans son côté drôle et coquin. La mise en scène renforce l'absurde et le cocasse du texte original. Les comédiens s'en donnent à coeur (et à corps) joie.

C'est un régal pour les spectateurs. Le 14 juillet 2012, la salle était pleine et les comédiens un tonnerre d'applaudissement. 

 

Un grand spectacle, comme on aimerait en voir plus souvent !

 

Compagnie le Guépard échappée

Tous les jours au collège de la salle à 17h15 pendant le festival d'Avignon 2012

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 23:01

Spectacle du festival IN 2012, chorégraphie de Sidi Larbi Cherkaoui.

 

Le spectacle est donné dans la carrière Boulbon. C'est à 15 km de la ville d'Avignon dans un lieu assez reculé où des gradins sont installés. Derrière la scène installée, nous voyons un demi-cercle de mur de pierres. Le décor du spectacle est fait de panneaux simulants des murs, des fausses pierres et des vraies pierres. 

Le spectacle commence avec une vidéo, montrant des salles de musée vides. Puis les danseurs entrent sur scène et rentrent en contact avec le décor, avec la pierre. D'ailleurs, on se demande pourquoi le spectacle ne s'appelle pas "tout autour de la pierre" ou un titre dans le genre.

Le spectacle mêle de jolis tableaux avec des moments un peu vides. A chaque changement de décors, un danseur fait un solo pour faire patienter les spectateurs. La thématique du puzzle représente la vie de façon un peu basique : on se cogne au mur, on se lie et se délie les uns aux autres. C'est un spectacle joli, on se souviendra des tableaux où la chorégraphie prend la troupe dans son ensemble.

Le décor amovible donne un peu l'impression que les danseurs  sont des grands enfants qui jouent au cube. ils montent et démontent régulièrement, font mumuse avec les panneaux et les cubes. Cela m'a rappelé mon neveu de 3 ans. Cela n'apporte rien, ni au spectacle, ni à la chorégraphie, ni au sens de la pièce.

Parmi mes connaissances, de nombreuses personnes ont vu le spectacle, avec toutes des avis assez opposés. Certaines ont été touchées, ont apprécié comprendre le sens de la chorégraphie. D'autres n'ont pas aimé le manque d'innovation, la faiblesse de la recherche chorégraphique par rapport aux autres créations de Cherkaoui. J'avoue ne pas connaître le chorégraphe. Je l'ai découvert avec cette oeuvre et je n'ai pas été emballé. Cela ne m'a pas touché, cependant j'ai apprécié des tableaux, des beaux moments de danse. 

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 20:07

La première pièce que je suis allée voir au festival d'Avignon est dans le festival IN et s'intitule "Disabled Theater". Jérôme Bel est un chorégraphe et danseur. Il travaille sur ce projet avec les acteurs du theater HORA, des acteurs professionnels handicapés. Quand on se renseigne sur le concept de la pièce, on apprend que Jérôme Bel souhaitait que les acteurs ne jouent pas sur scène mais soient eux-mêmes.

Le spectacle raconte la rencontre entre Jérôme Bel et les acteurs parlant suisses-allemands. Sur scène, côté cour, une jeune femme au micro décrit les demandes du chorégraphe et traduit le texte des acteurs. Cela commence par "Jérôme demande aux acteurs de venir sur scène chacun leur tour une minute". Nous regardons les onze passer seul sur scène en silence. Au bout de dix minutes, des spectateurs ont quitté la salle. J'avoue que je comptais les secondes pour passer le temps en me demandant comment chaque acteur délimitait le temps sur scène. Cela allait de 45 secondes à 1minute et 30 secondes. Le plateau est à nouveau vide et une nouvelle instruction est donnée par la jeune fille en français puis en suisse-allemand. Là encore ils passent un par un, puis s'assoient sur les chaises mises à leur disposition. Une nouvelle question et encore chaque acteur passe l'un après l'autre. Une nouvelle insctruction : Jérôme a sélectionné 7 solos de danse. Il y a encore deux questions de Jérôme Bel passant par la traduction de la jeune fille avant le fin du spectacle.

 

Désagréable surprise. Je ne m'attendais pas à cela et cela ne m'a pas plu du tout. Le chorégraphe n'a pas du tout valorisé leurs talents. Ce sont des acteurs professionnels avec des handicaps, (souvent des trisomies 21, parfois des maladies mentales) et il les présente comme des individus sans lien, alors que c'est une troupe de comédiens professionnels. Cela donne une impression d'animaux de foire, attendant d'être jugé. Alors que la présentation dans le programme du festival IN explique que Jérôme Bel met en lumière le handicap pour le banaliser, j'ai ressenti tout le contraire.

Devant moi dans la salle, il y avait des jeunes gens entre 20 et 30 ans. Je voyais deux jeunes filles rire. Et je ne comprenais pas. Je trouvais les acteurs touchants, mais cela ne provoquait aucun rire ou amusement. Je regardais les têtes des spectatrices pour essayer de lire leur émotion. Sans comprendre. Le rire n'était pas moqueur. Mais pourquoi rire ? Phénomène étrange...

J'étais en colère contre ce concept vide de sens. Il ne banalise pas leur handicap. Il le montre du doigt. Il le montre à tous. Le chorégraphe ne leur fait pas confiance. Il décide de nous montrer en "spectacle" une séance de leur travail. Ce sont des acteurs professionnels et il ne valorise pas leur talent d'acteur. Il ne construit pas de pièce de théâtre, ni de chorégraphie, c'est juste une séance d'exercices et franchement, c'est un peu léger pour un spectacle de festival IN. 

 

Disabled Theater

Au théâtre Benoît XII

du 9 au 15 juillet 2012

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 22:11

Le samedi 18 février, au théâtre du Balcon, rue Guillaume Puy, il y a eu une représentation dans le cadre de ce mois sur l'émigration italienne. Cette représentation s'intitulait "Italiens, quand les émigrés c'étaient nous !" Le spectacle est très riche. Il y avait deux narrateurs : un homme et une femme, dix-sept chanteurs, un chef d'orchestre et cinq musiciens. Pas de décors, mais des costumes et au fond, des images et des vidéos illustrant l'émigration italienne et illustrant les textes. J'avoue que je ne connaissais aucune des chansons ni aucune des histoires présentées dans le spectacle. Cela a été d'autant plus enrichissant. En discutant avec l'amie qui m'avait accompagnée, j'apprends beaucoup. Elle a fait des études d'anthropologie et notamment sur l'Italie du Sud. Elle est très intéressante. Elle a trouvé le spectacle aussi intéresant que moi.

L'émigration italienne nous raconte en fait l'histoire de l'émigration dans le contexte de la Révolution industrielle. Et fait un parallèle avec l'émigration actuelle. C'est la misère qui pousse à l'émigration. Les émigrants cherchent à trouver un emploi et un meilleur niveau de vie. Les images nous montraient des familles entassées dans des pièces minuscules aux Etats-Unis et les différents petits boulots acceptés pour pouvoir survivre. Le texte illustre le rejet des immigrés, vus comme des voleurs d'emplois et comme des anarchistes violents. Entendre parler de ces histoires qui se sont déroulés entre 1870 et 1960 fait réfléchir à la situation actuelle. Il y a toujours un étranger montré du doigt. En France, il y a eu les Italiens, puis les Espagnols, les Portugais et récemment les Africains. Dans les vignes, mon grand-père a vu cette évolution. Il a travaillé pendant longtemps avec des Espagnols, mais pendant ces dernières années avant la retraite, les Espagnols ont été remplacé par des travailleurs maghrébins. En tout cas, cela n'a pas changé la bonne ambiance pendant les vendanges. 

Je trouve toujours intéressant que les petites histoires enichissent et illustrent la grande Histoire. Ce spectacle mêle narration et musique en abordant un thème poltique et actuelle. Il a eu du succès, la salle était pleine et les applaudissements étaient riches. Pour tous ceux que cela intéresse, jusqu'au 2 mars 2012, est proposée une exposition à la bibliothèque de l'Université d'Avignon sur l'émigration italienne.

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 18:03

C'est un groupe de 8 Sud-Africains qui proposent pendant le festival d'Avignon, un concert de musique gospel aux accents africains. Nous ne retrouvons pas de chants connus gospels, mais on découvre des chants incroyables. Chacun a son solo, chacun selon sa tessiture. Les poils se hérissent sur certains morceaux et sur d'autres le corps bouge et les mains frappent le rythme.

 

Les chanteurs nous proposent une panoplie de costumes et de chorégraphie, qui nous amènent dans les contrées sud-africaines. Ils sont accompagnés d'une guitare, une basse, un clavier et une batterie. Aucun décor sur scène, seulement un drap qui sert de fond de scène avec la représentation d'un paysage africain dans des coloris orangés faisant penser à un coucher de soleil.

 

J'aime ces rythmes, ces voix et j'aime le gospel. Dans le même lieu, il y avait également un chanteur de soul à 21h15 que je serais bien allée voir, cependant l'entrée pour le Soweto et pour ce chanteur est à 20 euros, cela représente une sacrée somme. J'ai privilégié le choeur plutôt que le solo.

 

Théâtre du préau, Collège de la Salle à 17h20 et à 22h30.

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 17:52

Boris Charmatz est l'artiste associé de la 65ème édition du Festival d'Avignon. Il présente au tout du début du festival In son oeuvre intitulé "Enfants". A la différence de la pièce d'Angelica Liddell, j'ai lu et vu de nombreux reportages et interviews de l'artiste avant d'aller voir le spectacle

Là encore on peut parler de performance, car cela ne ressemble à rien. J'ai rien ressenti à part de l'ennui. Certains disent que je me suis blindée, car eux, sont sortis énervés. Enervés par ce qu'ils ont vu, et ressenti. J'ai entendu les mots de "Honte", "gêne" et "haine". Si il veut provoquer, Charmatz a réussi.

 

On regarde pendant de longues minutes au début du spectacle une grue bouger dans un sens puis dans l'autre. Et l'instar de cette grue, je pense que les corps des adultes et des enfants ont bougé dans tous les sens sans y mettre du sens. Le sens pouvait à la limite être mis dans les contacts des corps entre eux et avec les éléments. Mais faut vraiment faire un effort pour y voir un quelconque sens. Par contre, on se sent gêné par les enfants, par leur mouvement, par le choix de cette mise en scène. J'ai même pensé à la fin qu'ils faisaient des mouvements mais pas vraiment de la danse...

 

Pendant la représentation, des gens sont sortis. Ce que j'aurais volontiers fait d'ailleurs... A la fin, des gens debout applaudissaient tout rompre. Enthousiasmé. Sans que je comprenne pourquoi. Je n'ai pas applaudi, j'ai juste essayé de partir le plus vite possible. Un spectacle sans intérêt.

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 17:51

Texte de Jon Fosse et mise en scène de Patrice Chéreau.

 

Présenté dans le festival In, cette pièce d'origine norvégienne est lente et les mots tanguent entre les personnages.

C'est l'histoire de deux hommes à la dérive, dans tous les sens du terme. Des questions simples, des réponses simples mais une discussion difficile.

http://1.bp.blogspot.com/-diZPhqFagjI/Tcl9F4etodI/AAAAAAAAACY/BcLTLq7J_90/s1600/I-Am-the-Wind-web-6.jpg

La pièce est présentée en version anglaise, surtitrée en français. Les deux comédiens Tom Brooke et Jack Laskey sont absolument bluffant. Ils incarnent et font un travail de fond incroyable. Cela donne envie de voir des spectacles en Angleterre, pays de Shakespeare pour revoir cette qualité de jeu scénique.

La pièce est jouée en plein air. Le décor nous montre un rivage avec de l'eau au centre de la scène. On part en mer avec les deux personnages, on part à la dérive...

Cependant plein milieu du spectacle perd du rythme. On ressent quelques longueurs. On ne peut pas sortir enchanté de cette pièce, car le rythme est trop inégal et la mise en scène à la fois ingénieuse et simple n'apporte pas la chaleur dont le texte nordique manque. En conséquence, cette pièce est "pas mal" mais pourrait être "bien" à cause de quelques fausses notes de mise en scène.

 

I am the wind

Du 8 au 12 juillet 2011 à 22h dans la cour du lycée St Joseph

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