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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 18:20

Dernier film d’Almodovar où on retrouve ses actrices fétiches. Par contre, on découvre en tant que spectateur français de nouveaux visages masculins espagnols. Penelope Cruz est très juste dans son interprétation. Sans avoir vu les films concurrents à Cannes, c’est difficile de dire si elle méritait plus que d’autres la palme. Mais cela n’empêche pas de trouver son jeu remarquable.

 

L’histoire permet à Almodovar de faire un film dans le film. Le personnage central n’est pas celui de Penelope Cruz mais un réalisateur devenu scénariste et aveugle. C’est un récit de transmission, un récit d’artiste, et de créateur.

 

Pedro Almodovar rend hommage aux métiers qui l’entourent, caméramen, acteurs, scénaristes… Et bien sûr il reprend ses thèmes favoris : amour, sexe, jalousie, trahison…

 

Tout est mené avec brio. L’histoire est bien ficelée avec son taux de révélation à la fin. Même si les explications plombent un peu l’ambiance et le rythme. On a droit à un long monologue d’un personnage pour expliquer le pourquoi du comment et c’est un peu plombant. Cependant les personnages sont intéressants et accrocheurs. A la différence de mon compagnon qui comme son nom l’indique, m’accompagnait, je ne me suis pas ennuyée. Pedro a su m’embarquer dans cette histoire et je me suis passionnée par les personnages et leur relation tumultueuse.

 

Un film avec passion. Passion pour l’autre, passion pour le sexe, passion pour le cinéma avec de nombreuses références.

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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 12:36
Vous saviez le sens de ce titre? Vous saviez ce que c'était une Gran Torino? Bravo... car l'affiche n'apporte que peu d'information. on pourrait croire que c'est le nom d'une arme ou d'un territoire à défendre. Et bien ... non Ce qui est sûr c'est que c'est un objet de convoitise. A tel point qu'un gang demande au voisin de Walt de voler sa Gran Torino, une voiture de 1972 avec tout plein de trucs trop bien ! Surtout c'est une voiture qu'il bichonne et qu'il va défendre coute que coute.

Tao ne réussit pas à voler à son vieux voisin, vétéran de la guerre de Corée. Mais de cet échec, il va pouvoir que remonter vers la surface. Walt va prendre en grippe le gang coréen. A vous de voir les divers rebondissements qui découlent de cet affrontement.

Le scénario nous emmène dans une banlieue du Midwest  où chaque communauté s'est regroupée et a délimité son territoire. Walt ressemble au village d'Astérix entouré de Romains, Wisigoths et Saxons. Chacun chez soi et Dieu pour tous.

Les critiques et autres journalistes ont évoqué un retour de l'inspecteur Harry, un grand Clint. Pas si sûr. Ici, Eastwood joue un animal sauvage, il grogne, il souffre, parle que très peu. Il sort plus souvent sa main en forme de pistolet que son gros calibre. Ce qui est loin de ressembler à Harry.

En tant que réalisateur, il est juste et comme souvent dans ses films plein de tendresse envers ses personnages. Pas de fioriture ou d'artifice. Les seconds rôles ont leur importance et sont assez juste.

Le film n'est pas une grande surprise ou une grande claque mais c'est une histoire bien racontée et un bon moment à passer.
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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 12:45

ou l'ascension d'un homme d'affaire. Daniel Plainview commence dans un forage à chercher des pépites d'or et finit par découvrir une mine d'or : une source de pétrole. Il développe ses talents et monte son entreprise. 

A ses débuts, un de ses amis meurt en recevant un tuyau sur la tête et laisse son fils orphelin. De cette tragédie, Daniel Plainview en fait une force comme chaque difficulté dans sa vie. Cet enfant deviendra son fils et son associé.

Le coeur de l'histoire se déroule avec l'installation d'un forage conseillé par un jeune garçon Paul sur le terrain de sa famille. Dans ce village, le développement économique va devoir faire face aux croyances et à l'essor d'une secte dont le prophète n'est autre que le frère de Paul, Elie.

C'est une histoire de pouvoir, d'influence, de manipulation. Les acteurs sont impressionnants de justesse. L'histoire est racontée de telle façon qu'on se demande si ce n'est pas un Biopic. J'ai toutefois, un petit reproche.. C'est long. Je ne veux pas dire qu'il y a des longueurs, mais c'est long plus de deux heures.  A la fin, je me suis demandée si il n'aurait pas été judicieux de concentrer le scénario soit sur la relation des pouvois et d'influence ou bien sur l'homme, self-made-man qui réussit sa carrière mais est terriblement seul. Le film parle de tout ça et en parle bien. Alors mes reproches avec les jours qui s'écoulent se sont dissipés et il ne reste avec le temps que du positif sur ce film.

 

A voir !

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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 14:39

Arrivé quelques années après la série, le film se passe avant l’histoire de la série. Les aficionados s’attendent à beaucoup, ayant imaginé le passé de leur héroïne tout le long des deux saisons de la série.

 

Le film est fidèle à l’histoire et aux personnages. Il reste aussi planant que peut l’être la série. Un changement surprenant cependant : l’actrice jouant Donna n’est pas la même. Et de façon assez surprenante, Moira Kelly semble mieux convenir au personnage. La meilleure amie de Laura Palmer a gagné en crédibilité et en sensibilité. Un aspect de petite fille sage sachant se lâcher et franchir sans vergogne les limites de la décence.

 

L’histoire commence avec le meurtre de Teresa Banks non loin de la ville de Twin Peaks. Ce meurtre n’émeut personne. Le corps n’est même pas réclamé. Et pourtant… le FBI se saisit de l’affaire. Les deux agents sont joués par deux visages connus : Chris Isaak et Kiefer Sutherland. Intéressant duo de personnages interprétés avec simplicité et brio. Malheureusement, le film s’intéresse plus à Laura Palmer qu’aux différents agents du FBI qui débutent le film (parce qu’il y en a d’autres).

 

Les derniers jours de Laura Palmer sont l’occasion de revoir de nombreux personnages de la série, ses amis, ses parents, ses collèges… On a tendance à dire « oh mais c’est… » en souvenir des moments de la série passés en leur compagnie. Le film n’apporte pas de grandes surprises ni même de révélation. C’est un grand point de déception mais cela ne gâche pas le plaisir de rentrer dans l’univers de Twin Peaks.

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 16:22
AAAAAAAAAAhhhhhhhhhh

Enfin un bon western. C'est considéré comme un grand film. J'en ai entendu beaucoup parlé avant d'avoir l'occasion de pouvoir le visionner. Suspens, personnages bien trempées et ambiance sherif vs bad guy sont au rendez-vous.

C'est l'histoire d'un sherif qui se marie et a prévu de quitter son jog et sa ville. Mais ce jour, il apprend qu'un ancien prisonnier a été libéré et arrive avec le train de midi. Tout le film se déroule en temps réel. On passe l'heure avec le sherif à voir les minutes passer, l'angoisse monter, les habitants du village se positionner avec ou contre le sherif. Est-ce un duel entre le shérif et le prisonnier? Ou est-ce qu'ils doivent défendre leur ville? Doivent-ils le soutenir car il a fait du bon boulot pendant 5 ans?

C'est intéressant de voir la gestion de l'effet de foule et d'un autre côté la gestion de la peur. On peut s'imaginer tour à tour villageois, sherif, gangster.

Mention spéciale pour la réalisation et cadrage. Il y a des plans superbes sur des visages tout autant que sur le village ou sur une horloge. Tout ca amené avec brio.

Grand film récompensé par plusieurs oscars... Tout est dit !
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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 18:47

Difficile de résumer ce film.

A sa sortie, les articles et les journalistes parlaient essentiellement d’un passage du film : les deux personnages principaux créent des films suédés (des remakes de films connus à leur sauce).

Pourtant c’est l’histoire de deux potes dont l’un bosse dans un vidéo club menacé de fermeture. Le quartier doit subir des rénovations et le bâtiment va être rasé. Le personnage principal du film est le vidéo club où tout se déroule. Les événements, les rebondissements, les catastrophes… Les journaleux n’ont décrit que la particularité du réalisateur Gondry et son message : tout le monde peut faire du cinéma.

Mais peu de lignes écrites sur la poésie, sur les personnages. C’est un film très agréable, plein de douceur et de magie. On rit, on sympathise, on vit l’aventure avec ce quartier. Les acteurs sont assez justes. Aucune caricature. Pas de musique de fond incessante. Juste un soupçon de magie… Juste ce qu’il faut pour s’échapper du quotidien. C’est un divertissement rafraichissant. Je dirais même plus un régal ! Un moment d’évasion, de détente…

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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 15:22
Dernier film en date des frères Coen... C'est un peu difficile de décrire, c'est pas totalement une comédie ou une parodie des films d'espionnage. Disons plutôt que c'est un film qui parle de l'espionnage, un peu étrange. Mais excellent... Ah, j'entends déjà des reproches... Oui c'est vrai ce n'est pas un excellent film. Mais il sort du lot. Il est original et drôle. J'adore surtout la prestation des acteurs masculins : George Clooney, Brad Pitt et John Malkovich. Chacun employé à contre emploi. Il ne faut pas voir le film pour voir l'un des trois mais surtout pour voir un film des frères Coen. Car c'est leur patte et leur style. La construction est intéressante. Ils aiment bien filmés des pieds qui marchent c'est pas la première fois qu'on voit ca
En tout cas j'ai souri et ri parfois. Et surtout j'adore y repenser... On pourrait comme les Parisiens qui sortaient de la salle en même temps que moi dire qu'il y a une morale :  ne pas virer un alcoolique qui plus est bossant dans l'espionnage. Mais il n'y a ni morale, ni résumé à faire des films des frères Coen. Ce qu'ils veulent c'est juste qu'on passe s'éclater avec eux. Et ce modeste but est atteint...
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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 14:59

Leonard vit chez ses parents et travaille dans l’entreprise de papa, un pressing. Il est fragile, suicidaire et malade. On ne sait pas vraiment son âge… Mais son passé et ses blessures nous sont révélés au fur et à mesure du film.

L’histoire se base sur deux rencontres amoureuses qu’il fait : une passion et une raison. Une femme blonde qu’il aime au premier regard, dont il voit les douleurs et qu’il ressent proche d’elle. Une femme brune que ses parents lui présentent et qu’il aime bien, elle représente la douceur et une certaine tendresse. Ce sont ces deux amours si différents et si complexes qui forment la trame ce film de James Gray.

 

De nombreux articles sont parus sur la collaboration entre James Gray et Joaquim Phoenix. Ne connaissant ni l’un ni l’autre, je n’oserai pas m’aventurer sur ce terrain, sans avoir l’air inculte.

 

Ce film est doux, tendre et complexe, bien représentatif de la vie. Il nous livre un New York, quartier juif sans fioriture. C’est loin d’un Woody Allen et encore mais encore plus loin d’un Sex and the City. On commence le film en s’attachant au personnage. Mais sa passion pour Michelle (Gwyneth Paltrow) n’arrive pas jusqu’au spectateur. On reste insensible. C’est assez surprenant car le début du film est très bien filmé, de nombreux plans sont bien amenés et simplement beaux. C’est à se demander si le réalisateur lui-même ne croyait pas totalement à cette passion dévorante. En fait, elle nous paraît juste un moyen pour Léonard de souffrir et de se compliquer la vie mais pas vraiment une histoire d’amour sincère. Alors ce serait voulu par le réalisateur ? une manière de nous faire ressentir l’état d’esprit de cet homme, à ce moment précis de sa vie sentimentale. Une volonté de rencontrer une femme qui le fasse vivre et une autre qui lui propose un avenir plus serein.

 

Bon film… qui m’a surtout donné envie de découvrir d’autres films du même réalisateur.

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 17:31

Et c'est reparti pour la folie médiatique... 20 millions d'entrées pour ça... Ben il est pas génial. Film moyen pas mauvais mais moyen. Je suis en général bon public pour les comédies. Exemple : j'ai rigolé pour Brice de Nice... La honte sur moi.

Ben là j'ai ri une fois et souri qlq fois. Mais je ne comprends pas l'engouement. C'est mignon. Le scénario est assez faible, les comédiens pas trop mauvais (limite de la caricature en fait). Mais franchement...


Je connais des gens du nord, des gens formidables et je ne crois que ce film leur rende justice. Mon meilleur ami vient de St Amand les eaux. Un amour de jeune homme. Il s'est un peu sudisé depuis qu'il arrivait à Aix en Provence. J'ai même eu l'honneur d'être invité à visiter sa région. C'était beau et très sympa. Oui les ch'tis sont des gens adorables et accueillants. Mais est-ce que ca mérite un film?

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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 15:58
Faut-il être gentille quand on est moche? On répète au personnage de Mélanie dans le film qu'elle est moche. Tout le temps et sous toutes les formes. Elle est moche.
On se moque d'elle. On la ridiculise. Et on considère sa gentillesse comme normal, elle est tellement moche.

Un jour, elle en a marre. Elle assume et devient vilaine (moche et méchante). Elle se venge des moqueries et à son tour ridiculise les autres. Elle change de look (est-elle vraiment moins moche? c'est à voir...) Elle s'assume, ne se laisse plus marcher sur les pieds. Tant mieux pourrait-on penser. Mais sa vengeance nous semble être un moyen de donner une bonne lecon. Mais en fait c'est juste pour nous faire rire. Car ca ne sert pas à grand chose.

Ce qui est ridiculisé dans le film c'est le sentiment amoureux. On met tellement en avant la fierté que le reste n'est que superflu. Elle ne tombe aucunement amoureuse, semble plutot accepter celui qui veut bien d'elle. Ca laisse un gout amer car dans ce cas là c'est vraiment pitoyable.

C'est une comédie légère sans trop de prétention. Le film nous fait parfois rire, ne cherche pas à apitoyer sur le sort de quiconque. Mais il ne vaut pas plus qu'un téléfilm à la télé. Donc le porte-feuille a très mal quand on paye 9.90 euros pour un truc aussi moyen.
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