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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 17:02

Une jeune couple d’une trentaine d’années s’est installé dans le Connecticut, dans la banlieue américaine. Le mari prend sa voiture puis le train pour rejoindre son travail en open space dans un grand building. Et laisse sa femme seule à la maison.

Rien d’extraordinaire, cette situation dans une Amérique des années 1950. Et pourtant ce n’est pas un couple ordinaire. Les Wheelers sont connus dans le quartier comme un mariage heureux et spécial. Comme souvent, ce n’est qu’une belle façade et le film nous montre ni la rencontre ni le mariage mais bien la vie d’un couple de banlieue, l’intérieur d’une si belle maison. Les deux amants s’étaient promis de ne pas tomber dans le conformisme et la vie en a décidé autrement.

 

 

Sam Mendes fait jouer pour la première fois sa femme Kate Winslet. Elle a convaincu son partenaire de Titanic de la rejoindre sur ce projet. Elle avait particulièrement apprécié le livre Revolutionary Road, roman de Richard Yates, dont le film est une adaptation.

 

 

 

Sam Mendes mêle amour, douceur, tension et colère dans ce film. On ressent une vérité éclatante. Une impression de vivre une vie entière en 2h05. On est heureux et malheureux, bouleversé et ému.


Rien à voir avec une soi-disant suite de Titanic. On se demande pourquoi les journalistes ont fait un parallèle entre les deux films. Le seul point commun étant bien sûr le couple d’acteurs. Ca s’arrête là. Les personnages sont totalement différents, les lieux, l’époque et surtout le réalisateur. Pas de grandiloquence. Rien de surligné. Pas de lutte entre classe sociale ni de bateau qui sombre. Ce film cherche le réalisme et l’émotion. Les acteurs sont d’une telle justesse qu’on a presque envie d’oublier qu’ils sont comédiens et amis et de les croire mari et femme. Le réalisateur arrive à filmer l’ennui sans nous ennuyer un instant.

 

D’une modernité étourdissante, cette histoire trouble et fait pleurer. Pas de pathos ni de musique incessante. Juste un réalisme de deux identités avec des idéaux contradictoires. Ce film fort peut se résumer ainsi : « le requiem élégant de l'amour conjugal. » (le Nouvel Observateur).

 

Critiques presse recensées sur Allociné

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 18:40
Gooooooooooood morning England !

Let's rock ! Un film qui déborde de rock'n roll et d'énergie.

L'histoire se déroule en 1966. Le film commence avec l'arrivée d'un jeune homme, Carl sur le bateau basé en mer du Nord qui diffuse Radio Rock. Sa mère l'a envoyé là-bas. Et on suit près d'une année de vie sur ce bateau, entrecoupée de retour sur la terre ferme et sur les membres du gouvernement britannique qui cherchent une solution pour faire interdire les radios pirates.
Le voir en DVD permet de découvrir les scènes coupées du film. Des pépites.

Film excellent et sa Bande originale l'est tout autant. J'avoue que je ne connais pas la moitié des artistes cités dans le film. Mais je n'avais qu'une envie : chanter et danser.  Les personnages sont bien marqués sans être caricaturaux. Même si ça joue à un fil. On sent que la caricature n'est jamais loin. Certains traits de caractère sont très marqués. Mais les acteurs sont d'une telle qualité qu'ils offrent une profondeur. Rock, alcool et sexe... du déjà vu? Je ne pense pas... On parle du début du rock, des années 1960, du Royaume-Uni, des British. Sacrée claque que ce film.

Je n'avais pas seulement envie de danser. Mais ça a ravivé mon rêve fou. Un rêve de 10 ans. Faire de la radio. Prendre un micro. Même si vous n'avez jamais eu envie de faire de la radio, surtout ne ratez pas ce film. Il est vraiment décoiffant et excellent. Enjoy and let's rock !
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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 16:10

Film d’animation, mais surtout un film. Une histoire, des personnages bien caractéristiques et une évolution. Un film qui nous fait sourire, nous attendrit, nous émeut.

 

Deux personnages que rien ne prédestinaient à se rencontrer s’écrivent, échangent et apprennent l’un de l’autre. Cette confrontation à un autre si … autre fait mal parfois très mal.

 

Les personnages prennent vie à travers l’animation. L’homme juif âgé et obèse n’est pas vulgaire mais attachant avec toutes ses angoisses et ses boulimies. La jeune fille australienne est assez surprenante avec ses questions, sa tâche de naissance et ses parents si étranges. Leurs lettres s’échangent. Les cadeaux n’arrivent pas toujours en bon état à cause de la distance et du temps de livraison. Mais le geste est là.

Chaque personnage a sa couleur : gris/marron. Un style d’écriture. Une voix. Une gestuelle.

 

Il n’est pas nécessaire d’en savoir plus. Laissez-vous prendre par la main. Dans cet univers si plein de vie et de mort. Mary et son poulet écrit à Max et son poisson.

 

A la fin de la séance, une boule au ventre s’était formée. Un trop plein de sensations et de sentiments. Une impression de me reconnaître en chacun d’eux à différents moments de ma vie. Une envie de leur parler pour partager et leur dire que je les comprenais si bien et si mal. Autant que j’ai du bien et du mal à me comprendre.

 

http://www.maryandmax.com/

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 20:24
Film avec Donald Sutherland et Jane Fonda réalisé par Alan J Pakula en 1972.

John Klute interprété par le père de l'acteur de 24heures chrono est détective et part à la recherche de Gruneman. Il suit et finit par rencontrer Bree Daniels lors de son enquête. Bree fut call girl et le reste à ses heures perdues.

Le scénario se base essentiellement sur la disparition de Gruneman mais s'élargit sur la vie de Bree, prostitution, drogue, maqueraud, angoisse... Bree est suivi par un homme. Un pervers qui aime l'entendre parler de ces moments de domination/soumission.

Malgré des thèmes assez glauques, le film est très sobre dans les images mais aussi dans le son et les interprétations. Donald Sutherland est très stoïc. Un visage impassible. Peu d'émotions apparentes et pourtant... Il nous emporte dans ses recherches dans ses lieux, dans ses réflexions. Quant à Jane Fonda, elle est d'une justesse à faire couper le souffle.

Pas de moralisation. Pas de jugement juste une enquête et des acteurs formidables. Ca fait plaisir de découvrir un film né 20 ans avant moi qui en vaut la peine.

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 00:20
Dernier opus de notre cher Tarantino qui a eu du mal à accoucher. Volonté d'un film sur la période nazie en France sous forme de western.
Loin de la réalité, cette fiction ne s'appuie pas seulement sur le groupe des Basterds mais surtout sur l'idée de vengeance. Déjà présente dans Kill Bill. On retrouve également des chapitres. Des surnoms. Tout fan de Tarantino qui se respecte retrouvera des caractéristiques des films précédents.
Alors quoi de neuf sous le soleil de Quentin? Un scénario intéressant et bien ficelé (ce qui manquait au Kill Bill 1). Des acteurs assez fascinants. La palme donnée à Christoph Waltz est méritée. Il est marquant dans ce film. Alors que la promotion se basait sur Brad Pitt, tenant le rôle du chef des Basterds et sur Eli Roth, une autre figure important des Basterds. Les spectateurs sont marqués par l'interprétation et par le personage de cet allemand nazi joué par Christoph Waltz. J'avoue ne pas aimer ni apprécier Mélanie Laurent. Ce n'est pas lié à ce film mais bien à elle, son physique, à ce qu'elle dégage. D'autres Français sont présentés dans le film : un homme au début puis Marcel qui travaille dans le cinéma. Les hommes français sont peu mis en avant, mais aucunement caricturé.
Côté musical, pas de grosses surprises. On reste dans les styles que QT aime et nous offre à chaque fois. Une petite nouveauté avec un titre de Bowie à découvrir.
Un point à noter c'est les paysages et les décors qui ne sont pas toujours très travaillés dans ses films précédents. Là, ils sont plus soignés.

Bon, en fait quand je suis sortie de la séance, j'ai adoré ce film. Sans analyse ni recul, je me régalais. Sourire aux lèvres. Bonne soirée sans fausse note. Toute la réflexion et l'analyse sont venues avec le temps et les jours passants. Alors oui on peut faire des reproches mais c'est tellement bon !
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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 22:08
Autrement appelé the reader ou Der Vorleser.

A l'origine c'est un roman de l'allemand Bernard Schlink. Lors de mes études supérieures, j'avais étudié ce romand en cours d'allemand. Mais lors de ma décision d'aller voir le film avec Kate Winslet, qui a gagné un oscar de la meilleure actrice pour son interprétation.

Pour apprécier l'histoire, il ne faut pas trop en dire. Laisser chacun l'évolution des événements. Disons juste que les spectateurs suivent le parcours de Michael Berg. Sa rencontre avec Hannah Schmitz, son dépucelage avec cette femme, leur séparation, ses études et le hasard qui fit provoquer une nouvelle rencontre.

Bizarrement, Kate Winslet est plus formidable dans Eternal Sunshine que dans ce film. Lors de la lecture du roman, je n'avais pas visualisé ainsi le personnage. J'avais imaginé une femme forte mais maternelle. Peut etre que pour les Américains Kate Winslet est vue ainsi mais j'ai souvenir d'elle dans d'autres films plus légers.

Ralph Fiennes joue le rôle de Michael Berg adulte, donc le début du film, il n'est pas très présent. Sa présence inonde la fin du film. C'est un acteur qui joue toujours en finesse et très juste.

 C'est un film intéressant que j'ai apprécié. Et pourtant il manque un truc crucial, c'est la pate du réalisateur. Alors on ne retiendra pas son nom. C'est une vraie faiblesse. Donc c'est une histoire très intéressante mais la lecture du roman est plus riche que la vision de ce film.
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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 14:29
Bizarre... mais surtout excessif.

C'est surprenant. Il y a bien le côté sombre des films de Burton. Mais on n'est pas habitués à un film musical, ni même à un film musical gore. Car il y a des excès, des excès de chansons et des excès de sang qui coule.

Bizarrerie de genre. Burton aime innover. Mais là, c'est trop. Trop de tout. On ne peut pas faire des reproches de mauvaises chansons ou d'un scénario qui ne tient pas la route. D'ailleurs, le travelling mêlé à des images de synthèse du début est magnifique. Mais plus le film avance, plus on s'en fout, plus on a envie de partir.

Si on a l'occasion de le voir en DVD, ben, on est tenté de se lever d'aller et venir. Histoire de ne pas subir tout le film. Le sang coule, les acteurs chantent... Mais à quoi bon? On se demande souvent quelles sont les raisons de Burton et son équipe. C'est presque insupportable. (j'avoue avoir eu plus peur de l'orage sur Paris ce soir-là que du film). Le film ne fait pas peur mais dégoûte par le sang qui coule et ennuie par trop de lyrisme. Pas besoin de perdre son temps avec cette oeuvre, d'autres films de Burton valent tellement mieux
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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 17:16
Film de 2007 de Gus van Sant sur le milieu des Skateurs.

Inspiré d'un roman éponyme de Blake Nelson, ce film mêle des images documentaires avec des images de fiction. Le cinéaste cherche à présenter un milieu de skateurs et surtout le lieu de Paranoid Park, appelé ainsi par les skateurs et autrement par les habitants de la ville. Cet endroit a une aura et présente une légende. Au début du film, le héros, Alex, pense ne pas être prêt pour y aller. Prêt pour quoi? pour faire du skate devant tout le monde? pour aller dans un lieu malfamé? pour vivre une nouvelle aventure?

Le film comme tous les films de Gus van Sant se concentre sur peu de personnages. Là, nous avons un héros filmé sous tous les angles. Les interactions avec certains personnages se font dans le flou ou sur un angle par lequel le mystère reste entier. Les personnages secondaires vus et observables sont ses amis proches (petite amie et tous les amis skateurs). Les adultes n'ont pas la même réalité.

A l'intérieur de ce coté documentaire se dessine une intrigue, une histoire, un événement. à vous de voir, de découvrir. Il est plus agréable de découvrir le film sans rien savoir.

Film à découvrir par les curieux et les amateurs du film Elephant du même réalisateur
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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 17:29
Film espagnol de Juan Antonio Bayona, sorti en France en mars 2008, l'orphelinat raconte l'histoire de Laura adulte. Elle s'installe dans l'orphelinat où elle a grandi jusqu'à l'âge de six ans. Elle souhaite transformer l'endroit pour accueillir des enfants handicapés. Elle s'installe donc avec son mari et son fils (lui aussi adopté) Simon, âgé de 7 ans.

Lors de l'inauguration du centre d'accueil, les enfants handicapés et leur famille sont tous déguisés et Simon disparait. Laura essaie d'envisager toutes les possibilités pour retrouver son fils, jusqu'à croire à la présence de fantomes dans la maison.

Ce n'est un simple film de fantomes avec des apparitions, une musique angoissante et des trucs et astuces en tout genre. La musique est discrète et donne un ton et une ambiance. Les fantomes ne sont pas là pour effrayer ou pour faire fuir les habitants... Ils souhaitent seulement jouer.

L'affiche est bizarrement pas représentative du film. Aucun bébé n'est présent dans le film. Laura est mère d'un garçon de 7 ans, âge auquel on ne porte pas l'enfant dans ses bras ainsi. Elle n'a pas vraiment de sens. Mais c'est une des dernières images du film.

Histoire prenante, film qui a su trouver son ton et sa couleur. Angoisse, sursaut, j'ai adoré tous ces frissons... J'ai trouvé le scénario excellent. J'aime bien également le silence à la fin. On ne nous donne pas toutes les réponses. D'ailleurs sur un forum d'allociné, certains internautes échangent sur la fin du film et sur des explications. Mais tout et n'importe quoi se racontent sur ce forum. Allez faites vous votre propre avis, frissonnez et régalez-vous.
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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 15:41
Comédie musicale s'appuyant sur les chansons de Abba : voilà le concept de base de ce film. Le scénario tient la route. Mais les personnages sont trop fous à souter dans tous les sens que ce film soit vous embarquent soit vous ennuie.

J'ai entendu des réactions diverses vis à vis de cette oeuvre : rejet total et enthousiasme fou. Ce qui aime, aime également Abba bien entendu ! Mais au delà des chansons et d'un grand casting, le film manque de subtilité et de profondeur. Peut-être que le réalisateur a voulu au niveau des chansons de Abba, très bas de gamme. Pas de reproches là dedans, les chansons sont simples et le film l'est aussi. Je ne fais pas partie des enthousiastes ni de ceux qui le rejetent en bloc. Mais j'aurai apprécié voir cette histoire, ces chansons et ces chorégraphies sur scène et non sur un écran. Là, le spectacle aurait mieux réussi à m'embarquer.

D'ailleurs à l'origine, c'est bien une comédie musicale sur scène et non un film. Ca aurait peut-être mérité de rester ainsi.
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