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14 avril 2018 6 14 /04 /avril /2018 21:18

En raison d’une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Ile aux Chiens. Il commence symboliquement par Spots, le chien qui jouait le rôle de garde-du-corps d'Atari, 12 ans. Pour retrouver son chien, Atari vole un avion et se rend sur l’île. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il parcourt l'île pour trouver son chien, tout en étant poursuivi par la mairie.

Le film est réalisé en stop-motion. Les chiens parlent anglais alors que les humains parlent en japonais. Donc la communication n'est pas facile, mais cela ne les empêche pas du tout à vivre cette aventure. Mais n'est-ce pas déjà le cas quand les chiens aboient ? Le fait que les chiens parlent apporte bien entendu un côté humain et leur exil forcé avec une tendance de politique d'extermination rappelle les heures les plus sombres de l'Histoire.

Les anti-chiens sont des amateurs de chats. Mais pour la défense des chats, quand les humains ont fini leur discours avec un chat dans leur bras, les chats s'enfuient en courant. Ils sont trop sauvages pour s'impliquer dans toutes ses histoires.

Le doublage est très précis, les voix sont marquées. Les chiens ont des voix posées et douces alors que les humains semblent énervés et parlent très vite. Côté son, on remarque aussi la qualité de la musique composée par Alexandre Desplat. Il respecte l'ambiance japonaise et arrive à rythmer le film avec des tambours et une mélodie sifflée.

C'est un film sensible et poétique, comme souvent les films de Wes Anderson. C'est une oeuvre atypique que j'ai vraiment beaucoup aimé.

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