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1 avril 2023 6 01 /04 /avril /2023 22:42

Je suis très souvent touchée et remuée par les œuvres de Darren Aronofsky (Black Swan, Requiem for a dream, The Wrestler). J'ai encore une fois été émue par ce film qui parle de Charlie, un enseignant à distance de littérature, qui sent qu'il va mourir et qui va reprendre contact avec sa fille adolescente.

C'est l'adaptation d'une pièce de théâtre et le film conserve une unité de lieu : l'appartement de Charlie. Un logement sombre. Il s'enferme, se protège du regard des autres. Charlie est obèse, tient à peine sur ses jambes. Son obésité est morbide et son amie infirmière lui dit qu'il a un souffle dans les poumons et que sa vie est en jeu. Il contacte sa fille qu'il n'a pas vu depuis 8 ans et porte un regard très optimiste et positif sur cette adolescente en rébellion. Le film sur une semaine, on voit les jours se dérouler avec les cours en distanciel, les repas, les incursions d'un représentant d'une secte et les passages de son amie infirmière...

Le nom du film fait référence au livre Moby Dick d'Herman Melville dont Charlie relit une fiche de lecture pour se calmer. Calmer ses quintes de toux. La littérature est une source d'inspiration, de sérénité pour ce professeur.

Le jeu d'acteur de Brendan Fraser qui a reçu un oscar pour ce rôle est remarquable. Il est touchant. Les seconds rôles sont, aussi, bien interprétés. Le réalisateur a une capacité de nous raconter une histoire et de nous prendre aux tripes. Je n'ai pas pleuré, j'ai été touchée et émue. Le film est poignant mais pas du tout larmoyant.

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