Portrait

C'est le premier spectacle chorégraphié par Mehdi Kerkouche que je vois. Mais j'avais entendu parler de lui qui s'est fait un nom dans le milieu de la danse. Il a choisi le thème du portrait pour s'inspirer, pour évoquer la famille, la fratrie...

Un travail sur la lumière détermine des espaces et donne l'ambiance. La musique de Lucie Antunes commence par du style électronique et finit sur une ambiance Seventies. C'est comme les costumes, on débute avec des vêtements gris sobres et on finit avec des vêtements colorés des années 1970.

Les sept danseurs m'ont emporté. J'ai aimé la diversité des profils : une dame aux cheveux blancs, des grands gaillards, des jeunes femmes... La musique donne du rythme. Les danseurs interprètent des morceaux souvent individuellement, il y a quelques passages en duo mais très rarement des moments de danse coordonnée à sept. Cela met en valeur les individualités dans la fratrie. Cela joue aussi sur les rapports humains, les soutiens, les relations. C'est d'une beauté touchante.

Mais, comme souvent dans un spectacle de danse, je n'aime pas la totalité du spectacle. Il y a des propositions où je n'accroche pas. Le final, par exemple, m'a plus fait penser à une fête entre potes qu'à un spectacle de danse de qualité. Toutefois, au moment des applaudissements, le choix de diffuser "We are family" des Sister Sledge a donné une très bonne ambiance. Les spectateurs étaient debout pour applaudir et moi, cela m'a donné envie de bouger.

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