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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 13:30

Deux représentations : Samedi 13 à 20h et dimanche 14 avril à 16h au théâtre du Balcon

L'une des plus anciennes prisons de France a fermé ses portes en Avignon en 2003 et voilà que l'un des grands groupe hôtelier mondial décide de la transformer en hôtel 5*****. C'est à partir de ce fait divers cocasse que la Compagnie a imaginé un spectacle original « DROIT DANS LE MUR ».

Abordant tour à tour le problème du Mal logement, des sans abris, mais aussi celui des conditions de détentions de nos contemporains. C'est une plongée en apnée dans la misère humaine, en affirmant notre volonté de regarder autrement tous les indigents, les détenus, les sans voix…

Ce spectacle est soutenu par la Fondation Abbé Pierre, l'Association Mémoire, Axiome.

Avant-première : Mardi 9 avril 2013 - 15h / Théâtre Toursky (Marseille)
dans le cadre du Rapport au mal-logement 2013 de la Fondation Abbé Pierre.

Ce spectacle s'inspire de sources multiples. Entre fiction et réel, entre une langue poétique, des témoignages, des prises de paroles, des photos... Des chemins de traverses, en passant par la poésie, l'imagination, l'univers médiatique. Flot continu d'informations ou d'affirmations plus ou moins erronées, banalisation des drames contemporains qui pour être vus et revus dans les médias paraissent peu à peu appartenir à la fiction. Les grandes idées passées au lessivage de la société spectacle. La scénographie représente un labyrinthe. Ce choix permet d'exprimer toutes les formes d'enfermements. Il symbolise l'âme humaine dans toute sa complexité.

Mise en scène : Serge Barbuscia
Avec : Aïni Iften, Elsa Stirnemann, Laurent Ziveri

Ecoutez l'interview de Serge Barbuscia, auteur et metteur en scène de Droit dans le mur

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 20:19

http://www.filmsdulosange.fr/uploads/pictures/0c9a77f0289b5beb3a7d4fad2f9ffe851cc90872_t.jpgLa Maison de la radio est le nom du bâtiment des radios du service public et le nom du documentaire sur ces radios. Nicolas Philibert prend sa caméra et ne commente pas. Il nous montre et nous fait écouter. Les auditeurs de ces radios  (France Info, France musique, France culture, France Inter ou France Bleu) auront la curiosité de connaître le visage du journaliste ou de l'animateur qu'il écoute religieusement. 

Dans la salle de cinéma, les spectateurs n'étaient pas passifs. Nous échangions pour trouver le nom de l'animateur ou de l'émission présentés à l'écran. On pouvait entendre des chuchotements, des rires, des réactions... Il est clair que les spectateurs sont également des audtieurs d'une des radios de Radiofrance. 

Je n'ai pas regardé ce documentaire comme ma mère qui m'a accompagné. J'ai eu au début les larmes aux yeux. Mon premier stage en tant qu'étudiante en journalisme a été à France Bleu national. Le premier mois, j'étais un peu perdue dans la maison ronde. Je me suis rappelé les moments de marche dans ces couloirs infinis. Ils ont l'air infini car ils tournent et la fin n'est jamais visible. J'ai eu l'occasion de faire du montage de son, des micro-trottoirs, un reportage, d'inviter des personnalités. C'était un moment enrichissant. Cela a confirmé mon rêve de faire de la radio. 

Dans le film, j'ai trouvé intéressant de voir la diversité de métiers qui interviennent dans la maison de la radio. En premier lieu, on pense aux journalistes et aux animateurs. On découvre aussi les techniciens, des comédiens, des chanteurs, des musiciens, et d'autres métiers dont je connais même plus les noms. Le regard du cinéaste est bienveillant. On ne comprend la construction du film qu'à la fin. Il souhaite nous montrer 24 h de radio. On commence avec la fin du journal de 6h et finit par les émissions de la nuit. Je suis sortie du cinéma avec le sourire et me disant que cela reste mon rêve : faire de la radio. Peu m'importe que ce soit en tant que journaliste ou animatrice, l'important est d'être au micro.

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 21:09

Pedro Almodovar nous propose une comédie légère qui se passe dans un avion. Un des trains d'atterrissage est défectueux. Par conséquent le long courrier ne pourra pas quitter l'Espagne et devra faire un atterrissage d'urgence. Quasiment tout le film se passe dans la première classe et le cockpit de l'avion. Les passagers de la seconde classe sont endormis par un sédatif. L'angoisse de l'accident et la peur de la mort poussent chaque passager de première classe à prendre des décisions, à révéler des secrets et à régler des problèmes. Devant faire face à la mort, ils osent !

http://image.toutlecine.com/photos/l/e/s/les-amants-passagers-los-amantes-pasajeros-27-03-2013-4-g.jpg

Que ferait-on s'il ne nous restait qu'une heure à vivre ? On tenterait des trucs qu'on a jamais osé faire, ou au contraire on ferait des choses qu'on adore faire : les personnages se lâchent : ça boit, ca fume, ça baise, ça se drogue, ça chante, ça danse en souvenir du bon vieux temps. On rit beaucoup dans ce film. On aime ce petit délire provoqué par cette situation loufoque. Mais finalement la fin semble trop calme. Quelques images d'un aéroport vide, un atterrissage plutôt calme et une sortie sans éclat. Le film devrait rester aussi dingue tout au long. Même la fin. Même si ce n'est plus réel, tant pis. Pedro fait nous rire. Tu as réussi pendant le film, continue jusqu'au bout.

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 18:45

http://ekladata.com/eRALjs6e2U3da0DE4jTRyYIkRZ8@150x212.pngBoris Crack propose deux événements :

-une lecture à la librairie La Mémoire du Monde, le vendredi 29 mars 2013 à 19h : Balavoine vaut mieux que Beethoven.

-Le 4 avril, une lecture performance intitulée "Où sont les femmes ?". Trois comédiennes parlent de leur passion pour un artiste dit "populaire". Avec ses mots, Boris Crack parle de l'art, des émotions et de l'impact d'une chanson sur leur vie.

Ecoutez l'interview de Boris Crack :

Découvrez son oeuvre sur Myspace, Deezer et sur son site.

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 22:17

Je suis allée deux fois dans ce restaurant. Une première fois, j'avais rendez-vous avec un jeune homme. Je me souviens avoir mangé un plat de gnocchis. Je me suis un peu forcée à finir et surtout je me souviens avoir eu du mal à digérer. C'était lourd. 

Cette première expérience était il y a environ dix ans. Je ne peux pas vous dire si le chef du restaurant a changé. En tout cas, le nom est resté le même. J'y suis retournée ce midi avec mon chéri. Sans trop se casser la tête, nous avons pris la formule déjeuner avec entrée plat et dessert. En entrée, nous avons pris la même chose du jambon de pays roulé et farci de fromage. J'ai eu du mal à finir. En plat, j'ai choisi le risotto aux fruits de mer et mon chéri a choisi un gratin de pâtes sauce au gorgonzola. Le risotto était mal fait. Normalement un risotto est crémeux et là rien de crémeux du tout. Il y avait des rougets, à peine cuits, des moules pas terribles. Heureusement les seiches étaient pas trop mal. Quand on a voulu avoir un café gourmand en dessert, cela n'était pas proposé. Mon chéri a opté pour un délice café et moi une crème brûlée. Quand je l'ai vu faire encore une grimace, je me suis dit que ce repas était vraiment râté. Je n'ai pas été emballée ni déçue par mon dessert. A mon avis, ce dessert n'était pas fait en cuisine, mais il a juste été acheté tout prêt. Après la déception du repas, il a fallu digérer... j'avais l'estomac plombé. 

Les deux expériences n'étaient vraiment pas agréables. Donc je ne recommanderais pas ce restaurant. J'ai entendu deux jeunes femmes à la table d'à côté complimenter le chef. Elles ont raconté venir régulièrement et toujours se régaler. Je n'ai pas compris... 

O Sole Mio
23 rue de la Croix
84000 Avignon 

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 21:27

http://www.avignon-et-provence.com/festival-provence/festival-clown/img/affiche-2013.jpg

 

Découvrez la programmation du 10 ème festival Cité Nez Clown :

http://culturepointcom.com/comme/cite_nez_clown/programmation/

Ecoutez l'interview de Laurine Gandubert, coordinatrice du festival et de Krystele Fargues, chargé de communication de l'association Culturepointcom :

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 19:03

Le duo de Bacri-Jaoui est toujours aussi drôle. Et là, dans ce film, on y ajoute de la poésie et des contes. L'écriture actualise des figures et des personnages classiques des contes. On se rappelle de Cendrillon, du petit Chaperon rouge, du grand méchant loup, de la fée marraine... Mais que se passe-t-il après le point final du conte ? Que se passe-t-il après la rencontre et la déclaration d'amour ? Le film commence par un joli conte de fin mais on voit surtout l'après. 

Dans le décor d'un Paris féérique, on voit des couples se faire et se défaire. Le conte de fée se modernise. On parle de familles recomposées, de chirurgie esthétique, de drogues, d'adultère... C'est un film profond et léger, drôle et émouvant. La douzaine de personnages incarnés par de très bons comédiens nous offre un spectacle drôle et caustique. 

On sent à l'écran une complicité entre Jaoui et Bacri. Par ailleurs, on découvre Agathe Bonitzer, Arthur Dupont, tous les deux très bons comédiens. 

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 12:37

Hamlet est un personnage de théâtre et LE personnage de théâtre par excellence. Un personnage qui a parlé au jeune Bernard Marie Koltès. A l'age de 28 ans, il reprend le texte de Shakespeare et retravaille le texte. Il prend les répliques de tel et tel personnage de l'auteur anglais et resserre le texte. Il réduit la foule des intervenants à deux duos sur scène : Hamlet et son amour Ophélie d'un côté et Claudius et Gertrude de l'autre. Deux générations. Deux oppositions.

La compagnie Eclats de scène propose une mise en scène à la fois moderne et ancrée dans les années 1980, période où Koltès écrivait ce texte. Les costumes sont rocks. Les décors rappellent l'acier et le métal. Mis sur roulettes, Hamlet les déplace pour passer de scène en scène. Le fond de scène est un rideau blanc sur lequel des vidéos sont projetées. L'utilisation de la vidéo est parfois superflue et parfois poétique. J'ai adoré quand la vidéo servait dans l'évolution des personnages. 

Le casting est bien trouvé, chaque visage incarne le personnage. J'ai notamment apprécié Hamlet et sa mère Gertrude que j'ai trouvé très juste, proposant un jeu mêlant finesse et provocation. Je n'imaginais pas que le rôle de Gertrude exploserait ainsi sur scène. Ophélie, l'amour de Hamlet, est discrète et douce. J'avoue que la folie d'Ophélie n'est pas bien amené, elle est trop soudaine. Les soupçons d'Hamlet sont amenés avec plus de subtilités. Le rôle de Claudius est fort, c'est un personnage politique ambitieux et amoureux de Gertrude. Le comédien donne dans son jeu l'expérience et la stratégie à Claudius.

J'ai assisté à la première de la pièce. On sent le potentiel de la pièce. On lui souhaite une belle évolution et une jolie amélioration. A la différence d'un film, le théâtre c'est de l'art vivant. A mon avis, on peut limiter l'utilisation de la vidéo, racourcir l'introduction et prendre le temps de finir. En tout cas, je souhaite longue vie à cette version de la compagnie Eclats de scène.

Pour connaître les prochaines représentations, consultez le site de la compagnie:

 http://www.eclatsdescenes.com/accueil.html

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 20:23

http://isle80.files.wordpress.com/2013/02/affichemairieavignonpdp2013isle80-a4.png?w=652

Ecoutez l'interview de Anne Rapp, chargée de communication au théâtre l'Isle 80 (enregistré le 07/03/13 et diffusé sur osmose-radio.fr le 08/03/13 dans l'émission Impression scénique) : 

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 16:47

L'association Alhambra organise depuis 2002 un festival au moment où la région d'Andalousie a sa fête nationale (28 février). Cette année encore, la programmation est riche en événement : cinéma, stages, spectacles...

Pour plus d'informations, consultez le programme.

Ecoutez l'interview de Carine Gonzalez, chargée de communication et de diffusion de l'association Alhambra : 

http://www.alhambra-asso.com/festival%20andalou/images%20festival%20andalou/festival2013/Affiche_andalou_2013.jpg

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